..O Jésus, je me blottis en ton Ame !!!
Bonjour, petit frère,
Un funambule, sur un fil,
S' est donné pour but
D' atteindre l' autre rive...
Est-il fou, est-il sage ???
Qu' importe, c' est son ouvrage....
Il sait pourtant...
Qu' un souffle de vent peut le briser...
Il sait pourtant que l' outrage du temps
Rendra son pas plus fragile encore,
Mais il n' en a cure....
Il est jeune, et son regard s' évade
S' ouvrant sur l' infini de l' horizon...
Il tient en ses mains une perche,
Un simple balancier, qu' il maintient fermement,
Entre ses mains adroites...
Et qui, de gauche à droite,
Le maintient en vie...
Ce simple bâton le dirigeant pas à pas,
Sur un mince fil d' acier....
A-t-il conscience de l' évanescence de cet instant ???
A-t-il conscience de l' éphémère de ce moment ????
Est-il prudent de lui dire que sa vie ne tient qu' à un fil...???
Un clown, au coeur de la piste
Amuse et détend la foule,
Il fait rire les petits,
Subjugue encore les grands...
Sa gouaille émerveille les spectateurs,
Et son nez rouge vibre d' émotion...
Il ne perd rien du spectacle...
Il a devant lui des admirateurs,
Qui rient et se moquent, de ses bêtises, de ses farces,
Qui se moquent de son bavardage...
Et pourtant, Il pense au jour, où sur un trapèze,
Il a laissé sa vie basculer,
Il sait qu' un jour, son sourire s' éteindra...
Est-il auguste, ou clown blanc,
Est-il triste ou bien rieur ???
Nul ne le sait...
Mais il anime son coeur aux rires de l' innocence...
Il a vu une merveille,
Il a vu l' étincelle dans le regard si beau d' un tout petit
Qui lui dit Bethléem.....
Et sur la piste de danse,
Voici qu' apparaît un étalon blanc,
Crinière au vent, finement tressée,
Il virevolte au gré de la musique...
Il sait que l' écuyère, ombrelle en mains
Fera de lui la vedette du numéro.
Pas de valse, pas de mazurka,
Prés d' elle, il danse...
Prés d' elle, il valse,
Et elle suit son rythme humblement...
Entre eux, le coeur bat au rythme du coeur de l' autre,
Qu' importe alors la musique,
Qu' importe la piste close,
Il rêve aux champs de son pays natal,
Aux courses effrénées dans les forêts lointaines,
Il sait la beauté bleutée du ciel,
Il sait l' herbe fraîche des vastes prairies
L' étalon connaît ses pas,
Et l' écuyère joue avec lui...
Et le funambule oublie son fil,
Et le clown, sa tristesse,
Et l' étalon, son pays...
Ils jouent pour le monde,
En jouant pour Dieu,
Parce qu' ils savent qu' en leurs coeurs,
L' Amour est le plus fort,
L' Amour est le plus fort...
Alors, ils volent, s' envolent, virevoltent
au gré du vent,
au gré du rire,
au gré de la danse,
Plus rien de la terre ne les retient...
Puisque Dieu les cueille en cet Amour,
Puisque Dieu les cueille en cet Amour...
Déo gratias !!!
N' est-ce pas, petit frère ???
Marie-do
----------------------
En Jésus tout amour
« Un funambule sur un fil »
Après les oiseaux, voici l’ être qui marche sur un fil.
Avec, entre deux, le texte « fuyant » du Pain des anges..
Mais, où donc vas-tu encore nous conduire avec ce funambule ?
Dans quels horizons vas-tu plonger notre prière ?
« Le funambule s’ est donné pour but d’ atteindre l’autre rive. »
Mais notre rive à nous ?
Où donc se situe t-elle ?
Comment pensons-nous l’ aborder ?
Avec notre intelligence humaine ?
Avec l’ Intelligence des Écritures ?
Sachant que chaque rive est différente de l’ autre.
Sachant que l’ on ne sait jamais où le courant peut nous entraîner.
Confier sa vie à un simple balancier.
Il faut être un peu fou …
Il faut croire en soi-même !
Le monde du bas va retenir son souffle…
Le monde d’ ici-bas doit être admiratif !
Mais qu’ en retiendra le monde une fois le vide traversé ?
….Même pas un roseau agité par le vent..
La mémoire du monde est bien vite envolée.
Même la reconnaissance s’ oublie dès que l’ on a reçue.
On passe à autre chose,
Aux choses de sa vie,
Enfin de cette vie que l’ on aime tant servir.
La servir pour soi.
Sans même s’ en rendre compte.
Sans se soucier de ceux restés sur l’autre rive.
On a réussi et cela nous suffit !
Oublié celui qui a tendu le fil,
Tu es passé sur l’autre bord et tu es fier de toi.
Mais on ne peut être fier que de Jésus
Parce que ton ombre se perd dans les brumes du monde.
Chacun de son côté !
Chacun sa vie !
Et tant pis pour les autres.
Mais est-ce cela aimer ?
Pourtant si la Croix ne passait pas d’ une rive à l’ autre ?
Si le pont de l’amour n’avait comblé le vide ?
Si l’amour de Jésus en était resté à la crèche ?
Si l’amour de Dieu s’arrêtait au désert ?
Si le Père n’ avait demandé à son Fils de mourir
pour les âmes?
L’ équilibriste aurait-il pu passer sur l’ autre rive ?
C’ est qu’ il n’ aurait pas été admiré par le monde !
Mais le monde s’ aime tellement qu’ il se compare au monde !
Qu’ il regarde son image dans une glace sans tain !
Il ne s’ y voit même pas tant est grande l’ insignifiance des choses.
Sa vie ne fut sauvée que par un fil ténu.
Il avait pris un risque !
La Vie du Christ te sauve par sa mort.
Il prend le risque de souffrir et le Père avec Lui.
Et Ils souffrent en silence face à l’indifférence.
Non pas peut-être à leur égard.
Mais vu la peine des autres.
De tous ceux qui souffrent de ton indifférence.
Pourtant, leurs anges contemplent la face de Dieu.
Mais qui donc s’ en souvient ?
Qui pense à eux en élevant Jésus ?
Qui se souvient de la peine des âmes quand Il offre son Corps ???
L’ âme est béatitude !
L’ âme est dans la louange !
Sa prière traverse bien plus que le passage.
Elle monte dans le ciel.
Les anges l’ accueillent face à l’ Agneau de Dieu ,.
Tout cela parce qu’ elle a compris qu’ en saisissant la Coupe,
c’est Jésus qui se donne .
Chaque fois qu’elle boit à la Coupe,
c’ est le sang qui se donne.
Chaque fois qu’elle touche la Coupe,
c’ est Jésus qu’elle touche.
Chaque fois que la Présence Réelle descend jusqu’ en son âme,
C’est Jésus qu’elle accueille.
Union indéfectible de l’âme avec son Dieu
Union possible grâce au pardon de la Croix
Tout est possible grâce à l’ amour
L’ Amour est sur ta rive
Alors, l’ âme amoureuse va traverser l’ Amour,
pour retrouver l’ Amour sur les rives de l’ Amour,
« Heureux les pauvres en esprit ,
car le royaume des cieux est à eux... »
Le royaume de Dieu est venu jusqu’ à l’ âme...
Elle n’ eut pas besoin de marcher sur un fil,
De prendre certains risques....
Puisque Jésus t’ attend sur chacune des rives
où se donne l’ Amour.
PS :
Edith-Marie, Vitus,
Bienvenue dans la famille des joyeux chrétiens.
Daniel en Jésus Eucharistie