....En Jésus Amour, Tout Amour....
Bonjour petit frère,
Cet article va se construire en deux parties.
La première va narrer un événement survenu
Dans la nuit de mardi à mercredi,
Et l' autre partie sera dédiée, à ceux qui,
Sans compter leurs peines, et leurs fatigues
Donnent et risquent leurs vies
Pour venir en aide
Aux personnes dans la détresse.
Mardi soir, minuit,
QDM, Quartier des Maréchaux,
Avenue de Lattre de Tassigny,
15O mètres de la Clinique St côme
Compiégne, ville impériale...
Je sors de ma contemplation
Pour positionner le texte sur le blog,
Et je retourne en mon oratoire,
Lorsque parvient à mes oreilles
Un petit cri plaintif, à peine audible...
Puis un second un peu plus fort,
Et un troisième qui appelle nettement
" Au secours "
J' ouvre la fenêtre, mais je ne peux qu' entendre.
Et les appels continuaient.
J' ai donc pris le téléphone et appelé à l'aide.
En expliquant où je me trouvais
Et ce qui se passait,
Et ce que j' entendais.
Là, le pompier me répond :
" Essayez d' être un peu plus précise..."
Donc, je réitère ce que je lui avais déjà dit,
Et j' ajoute qu' étant non-voyante,
Je ne pouvais être plus claire.
Que j' ignorais si la personne était par terre,
Sur le sol,
Ou chez elle.
Il me répète cette question,
Et de nouveau, je lui dis la même chose,
Et ajoute une fois encore
Que je suis non voyante...
Et tout à coup, je comprends.
Qu' il ne peut me comprendre.
Parce " qu' Il voit..."
Lui... !!!!!!
Il a besoin de détails
Que je suis incapable de fournir. ...
Je panique,
Puis réagissant à ce que je disais,
Il me calme,
Et me dit de ne pas m' inquiéter..
Qu' une patrouille de pompiers partait
Et allait arriver,
Et qu' ils chercheraient après cette personne...
Ce qui s' est produit
Et la personne fût rapidement
Évacuée vers la clinique la plus proche...
Mais là où je m' insurge,
C' est que cette personne est à terre,
Que sur les 120 foyers, là, présents,
Personne ne bouge, une fois encore.
La seule personne que j' ai entendu
Ouvrir sa fenêtre,
Proféra des insultes à l' égard du blessé.
Puis, je retourne à ma contemplation
Les larmes aux bord des yeux...
Malgré cela, je sens la colére
Qui monte doucement,
Et je ne parviens pas à la maîtriser...
Mercredi matin, 6 heures,
Je me léve comme d' habitude,
Et je repense à cette nuit,
Et plus encore au blessé que je porte
Dans mon coeur.
Hervé, mon frère, se lève
A son tour.
Et je lui fais part de mon indignation...
Et je m' entends répondre.
" Ben oui, j' ai entendu,
Mais cela ne me regarde pas.
T' avais pas à appeler les secours..."
Ah oui, ah oui,
ah oui ???
Alors, j' éclate de colère....
Il n' aurait peut-être pas fallu,
Parce que c' est encore moi qui ais tort.
Je suis attristée et blessée profondément...
D' après vous, mes doux amis ???
Dois-je demander pardon
Au Seigneur d' être humaine ???
Alors, ce monde, je ne peux plus...
Pardon de vous faire subir mon indignation...
Et ma révolte..
J' ai besoin de silence
Florence,
Toi qui est pompier professionnel,
Toi qui sautes dans tes bottes dés l' instant
Où l' alerte retentit,
Dés l' instant où tu te trouves sur les lieux
D' un incendie ou d' un accident,
A toi MERCI d' être si humaine,
Merci pour le temps où tu risques ta vie,
Pour les larmes que tu verses,
Lorsqu' un enfant meurt dans tes bras,
Ou lorsque l' on te dit merci
Tout simplement.
Merci à toi de nous montrer aussi
Que l' indifférence ne gagnera pas
Et que l' Amour de tous est vainqueur.
C' est par toi que l' on croit encore
Qu' Il y a quelque part une humanité...
Merci aux médecins urgentistes,
Aux paramédicaux, aux infirmiers,
Aux pompiers bénévoles,
Aux ambulanciers
Et à tous ceux, hommes ou femmes,
Qui savent oublier leurs vies
Et la mettre de côté
En risquant leurs propres vies
Pour être dans la minute
Prés des personnes en détresse.
Sans compter tous ceux
Qui sont au service de tous...
Tous les jours, dimanches
Et jours fériés compris...
Et je sais là aussi de quoi je parle
Etant paramédicale de formation...
Merci à toi, Rodolphe,
Qui, étant aumônier des pompiers
Sait aussi en toute discrétion
De coeur et d 'âme,
Elever une prière pour celui
Dont le corps est en souffrance,
Ou dont l' âme a rejoint le Pére.
Merci à toi, de nous dire là aussi
L' Amour du Pére
Pour chacun et chacune,
Quelque soit la race ou la religion.
Ils sont les bons samaritains de l' Évangile,
Prenons-les dans notre coeur et notre prière...
N' est-ce pas, petit frère ???
Marie-do