<< ...Dieu créa les oiseaux du ciel !!! >>
Bonjour, petit frère
Les passereaux se perchent sur les arbres.
Ils contemplent la nature.
Ils regardent les superbes créatures divines.
Les passereaux se perchent sur les arbres.
Et louent le Père de les avoir ainsi créés...
Petits êtres fragiles et faibles,
Nous montrant la tendresse de Dieu.
Ils gazouillent de toute leur âme,
Chantant à Dieu la joie d' avoir un nid...
Grelottants l' hiver, Ils s' arc-boutent sur l' espérance...
De jours plus beaux et plus doux..
S' ombrageant sous le feuillage
Lorsque parait l' été...
Ils se posent fiers, sur la plus fine brindille
Lorsque s' annonce le printemps,
Alors que l' automne les trouve frémissants
Dans les eaux des étangs...
Et sur le chemin, se promène le Lys du ciel...
Les coquelicots s' étendent sur les champs de blés,
Et rougissants sous le soleil d' été,
Ils annoncent le bonheur de s' enraciner en cette terre,
Ils admirent la nature qui explose ainsi de joie !!
Mille couleurs, mille nuances, sous le ciel,
Mille parfums aux senteurs nouvelles,
Corolles ouvertes vers Celui qui les tisse,
Ils illuminent les blés de leur flamboyance...
Ils naissent, là, doucement,
S' épanouissant plus lentement encore,
Ils n' ont que faire du bruit de ce monde,
Leur seule audace est de s' élever de terre
Pour louer Celui qui les créa..
Ils ont fière allure sous leurs manteaux...
Colorés de rouge et de noir,
Ils se croient les rois des champs !!!
Ils offrent au ciel la joie de fleurir...
Comme des perles nacrées d' écarlate.
Et sur le chemin, se promène le Lys du ciel...
La montagne se jette dans la vague bleue de la mer,
Et la vague accueille la roche...
Et la roche s' irise sous le reflet du soleil,
Union indélébile que Dieu fit à la nature.
Un voilier blanc, au loin, glisse sous le vent...
Et l' écume adoucit encore la grâce de cet instant.
Un goéland, une mouette crissent ensemble sur la jetée...
S' envolant tous deux à tire- d'ailes,
Ils sont loin de tout...
Si ce n' est du ciel... Et à fleur d' eau...
Au bout de la terre, au bout de la terre,
Là où se lève, là où se couche l'astre des cieux,
Il est un priant se couchant, et un adorant se levant...
Pour la même prière, la même fête...
Ils sont enfants de Dieu et frères de Jésus,
Ils sont fils de l' Esprit leur enseignant la Parole.
Alors, au silence de leurs vies,
Au silence de l' Amour,
Ils vivent l' Amour...
En ce que Dieu leur offre...
En ce que Dieu leur offre...
Et sur le chemin, se promène le Lys du ciel...
Juste par Amour, juste par Amour...
Déo Gratias !!!!
N' est-ce pas, petit frère ???
Marie-do
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En Jésus tout amour
« Les passereaux se perchent sur les arbres.... »
Mais regardent-ils le monde ?
Quel intérêt pour eux ?
Regarder ceux d’ en bas ?
Ils ont plus important à faire :
Chercher à se nourrir,
Vivre pour sa survie,
Voilà quelle est leur raison de vivre.
Pas facile tous les jours,
Et pourtant, ils chantent perchés en équilibre
sur une fine branche.
Ils chantent comme Dieu leur a appris.
Ils n’ont rien modifié du chant de l’ origine.
Les trilles sont vivantes comme l’ est le Créateur.
Leur chant réjouit-il le cœur des hommes de ce monde ?
Allez donc savoir ce qui se cache en l’ être.
Les oiseaux se nourrissent de ce que Dieu leur donne.
Ils n’ engrangent pas la spéculation dans des greniers trop vastes.
Et pourtant, ils se balancent sur les branches trop fragiles
en écoutant le vent.
La créature de Dieu chante t-elle parfois ?
« Quelque chant de Sion »
Captive de ce monde qui impose ses usages.
Elle chante le chant qui lui vient de son âme.
Celui que le Père a appris à l’ Esprit !
C’ est qu’ on n’ en n’ a pas le cœur !
Chanter alléluia dans une grande assemblée.
Danser pour le Seigneur comme le faisait David.
Car « la messe choisie » vous plonge dans l’ ennui.
Mais les chœurs ne s’ admirent que pour leurs jolies voix.
Mais les accords parfaits ravissent les sens d’ ici.
Alors, on cherche vite que tout cela s’ achève.
On en oublie Celui qui s’ élève sur l’ autel.
On confisque l’ hommage qu’ Il doit seul recevoir.
À trop aimer le monde, on en éteint l’ Esprit.
Pourtant, l’ âme sans culture comme l’ était la foule,
Celle qui suivait Jésus,
comprenait bien paroles et paraboles.
C’est que le Maître voulait qu’ elles approchent le Père.
Il le disait souvent !
Il redit aux disciples le sens des paraboles.
Cela n’ a pas changé et ne changera jamais :
« A vous, il a été donné de connaître les mystères
du royaume des cieux... »
Chaque âme est ce disciple qui attend.
Il reçoit tout de Dieu.
Il aime bien entendre parler des Trois avec les mots
de tous les jours.
Personne d’ autre que Dieu n’ a appris au passereau
comment il doit chanter.
Pourtant, son chant est splendeur divine
car création du Père.
Les créatures de Dieu sont faites pour la joie.
Pensent-elles rendre grâce au Père pour ce don de l’ Esprit ?
C’est qu’elles n’ ont pas le temps.
Et puis, çà ne se fait pas.
Les assemblées se doivent être sérieuses.
Pourtant, il y a joie au ciel lorsqu’ un pécheur revient.
Avons-nous pareille joie quand une âme se repent ?
« Chantez au Seigneur un cantique nouveau »
Le psalmiste le propose.
Alors, l’ âme en dispose et chante sa joie d’ aimer.
Comment résister à un tel bonheur ?
L’ adoration est faite pour les âmes joyeuses.
Joyeuses de contempler Celui qui est présent.
Joyeuses d’ y rencontrer l’Époux.
Le divin bien aimé !
« Celui que mon cœur aime... »
Alors, chaque âme ouvre son intimité.
Le secret du jardin exhale les senteurs.
Celles que l’ Esprit vient déposer en l’ âme.
Elles sont pour Lui !
Rien que pour Lui !
Et leur bonheur se fond dans l’ infini du ciel.
Le passereau vient de quitter sa branche.
Il happe la nourriture que le Père a créée.
Puis, il rejoint son nid afin d’y reposer.
Au milieu des petits, qui attendent tout de Lui.
Son chant est monté vers le ciel.
Il y est bien accueilli car c’ est une œuvre de Dieu.
Le passereau s’ endort en attendant demain.
L’ âme a été nourrie.
L’ Esprit l’ a enseignée sur la beauté de Dieu.
Jésus lui a montré d’ où venait le danger.
Le Père l’accueille dans sa maison.
L’ âme entre alors dans l’ intime oraison.
Le Fils y est déjà qui écoute sa prière.
L’ âme en les prononçant entre dans la solitude.
La voilà libérée de tout ce qui la prive des biens de son Époux.
L’ âme n’a pas grand-chose à dire et à chanter,
Juste quelques petits mots qui sont amour de Dieu.
Juste une action de grâce dans la grâce du pardon.
Juste un morceau de pain et une goutte de vin.
Qui sont pour l’âme les paroles de Jésus.
Quand Il donne son Corps.
Quand Il nous dit de le faire en mémoire de Lui.
Alors, comme l’ oiseau, l’ âme se repose dans la paix de son Dieu.
Nourrie du divin Corps qu’ elle ne cesse d’ adorer.
Juste l’ âme et Dieu.
PS:
Xavier-Marie
Bienvenue dans la famille des joyeux chrétiens.
Daniel en Jésus Eucharistie