<< Jésus descendit de la montagne...>>
Bonjour, petit frère,
Comme un flocon de neige...
Si beau, pourtant éphémère,
Venant du ciel,
Il nous comble de beauté,
Et sa descente sur la terre,
Lui donne de se confondre parmi d' autres flocons
Passant alors inaperçu...
C' est beau, un flocon de neige,
Si fin, si délicat, si cristallin et limpide,
Voilà une perfection de la nature,
Que Dieu met en scène pour notre regard...
Prodigieux, non ???
Et pourtant...éphémère...
Comme une petite fleur,
Cachée dans la prairie,
Si belle, pourtant éphémère,
Tournant sa corolle vers le ciel,
Elle s' éblouit du bleu de l' azur,
Où le soleil la caresse.
Elle sait la Main qui l' effleure,
Elle s' irrigue de la moindre gouttelette
Elle offre son coeur,
Si fin, si délicat, si doux et si parfumé,
Elle n' a qu' un désir
Contenter Celui qui l' a créée...
Voilà la pauvreté épousant l' humilité,
Qui s' abandonne sur l' autel du Père,
Prestigieux, non ???
Et pourtant... éphémère...
Comme une poussière d' étoile à la voûte du ciel,
Illuminée par le coeur de la nuit,
Si lumineuse, pourtant éphémère,
Elle éclaire la ténèbre de mille éclats,
Luminaire surprenant par sa délicatesse,
Elle apparaît lorsque la nuit s' annonce,
Et s' échappe lorsque parait le jour,
Etoile annonçant la Crèche,
Qui dit aux bergers l' adoration...
Elle ne possède qu' un voeu,
Celui d' allumer la Nuit de la Naissance...
Ce Tout-Petit enfant qui est lumière
Pour sauver les âmes...
Unique, non ???
Et pourtant... éphémère... ( la poussière d' étoile...)
Comme un papillon, sur la dune,
S' envole, virevolte, tourbillonne dans le vent,
Si aérien, et si fugace...
Il flotte sur la vague,sur la dune du désert,
Et se pose sur la fleur,
Créature rejoignant les oiseaux du Ciel,
Il n' a besoin que d' une goutte de nectar
Pour se nourrir...
Il s' en vient à la rosée,
S' évade au crépuscule vers d' autres horizons,
Il a vécu sa vie...
Se laissant conduire sur le souffle de la bise...
Ce papillon si fin, si dépouillé
N' a qu'un instinct...
Suivre le chemin que la vie lui trace...
Somptueux, non ???
Et pourtant ...éphémère...
Comme l' Amour descend du Ciel,
Pour parer l' âme de tendresse,
Il est un Visage trinitaire qui se donne
En un immuable don de foi et de grâce,
Pour le visage du plus petit
Il n' a de crainte que l' Amour,
Il n' a de joie que l' Amour,
Il n' a d' espérance que l' Amour,
Et pour que son âme se vive en Lui,
L' Amour s' octroie sur la paille de Bethléem
Il chemine jusqu' à Jérusalem,
Le Cénacle nous attend qui se donne sur la Croix,
Amour infini et inaliénable
Se dressant entre Ciel et terre...
Là où l' amour commence et où jamais, Il ne cesse...
Pour que retentisse la voix de la Résurrection...
Divin, non ???
Et pourtant ....réel....
Si réél.....
Car l' Amour n' est pas éphémère...
Il est la SEULE REALITE QUI A VECU
QUI SE VIT,
SE VIVRA...
D' hier à aujourd' hui, et d' aujourd' hui à demain...
Déo gratias !!!!
N' est-ce pas, petit frère ???
Marie-do
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En Jésus tout amour
« Comme un flocon de neige… »
Mélangé à la poudre de givre,
Qui descend doucement dans la boule de verre.
Qu’ il est beau,
Quand la main le retourne dans le frimas ouaté.
Surpris,
Lorsqu’ il regarde tout ce monde à l’ envers.
« Comme un flocon de neige… »
Comment est donc ce monde aperçu par la neige,
Qui descend doucement obéissant au temps ?
Il lui est imparti !
Il faut qu’ il suive le cours que Dieu lui a tracé,
Obéissant !
Lorsqu’ il se conforme au désir de son Père.
« Comme un flocon de neige… »
Et les petits en rêvent !
Ils suivent admiratifs le cours du temps qui passe.
Il ne faut pas s’ arrêter de regarder le temps,
Avant que le flocon ne parvienne à sa fin.
Jamais il ne fondra retournant à sa source.
Tellement attentif au plaisir des enfants.
Lorsqu’ il s’ aperçoit qu’ il n’ y a pas de vie en lui.
Il est resté figé sans se salir ici !
Il est artificiel comme sont les attitudes,
Qui ne reconnaissent pas la Vie de Celui qui la donne,
Qui renouvelle l’ amour sur le bois de la Croix.
On regarde le temps qui s’ écoule doucement,
Dans de petites bulles closes sur le monde.
La boule est exposée sur un très joli meuble,
Et un jour, oubliée, elle tombe dans l’ indifférence.
Alors que le flocon que le Père a créé,
S’ en retourne à la source d’ où est venue la vie.
« Comme un flocon de neige… »
Mon âme s’ est convertie,
À la blancheur céleste vie en sa pureté.
Entrée dans la confiance se laissant transformer,
Sans qu’ elle s’ en rende compte au mystère de la Vie.
Celle qui vint du Père !
Celle que le froid de l’ hiver modela dans le ciel.
Je suis ce tout petit flocon vivant en la Rencontre,
Celle que me fait le ciel en l’ amour purifié,
Lorsque l’ Amour demande si je veux me faire Lui.
« Comme un flocon de neige… »
Alors, je lui dis Oui !
Que pourrais-je bien dire d’ autre ?
Mon âme est en émoi depuis que, dans l’ Esprit,
Je rencontre Jésus en route pour la maison du Père.
Il ne regarde pas la blancheur de mon âme,
Il la connait très bien !
Car Il l’ a fait sienne quand elle vint en la croix.
Il connaît tout d’ elle, alors Il la convie,
Aux noces de l’ amour qui se vivent dans le ciel.
Et l’ âme se dit qu’ elle a fait le bon choix.
Elle a choisi la Vie !
Celle qui nous surprend parfois car inconnue d’ ici.
Celle qui bute souvent que les écueils du monde.
Mais Jésus nous a dit que rien ne serait très facile,
Nous rassurant de suite en murmurant à l’ âme :
« Je suis doux et humble de coeur... »
Alors, l’ âme est en confiance !
Vivre dans un tel amour !
Vivre dans une telle espérance !
Se donner sans retenue au tendre Fiancé !
S’ envoler avec lui vers le Père si doux,
Qui attend sur le seuil en sa miséricorde.
« Comme un flocon de neige… »
Délié dans le ciel,
« Déliez-le, et laissez-le aller... »
Dit Jésus à ce monde qui veut tout retenir.
Tous ces petits flocons qui descendent du ciel,
Sont purs de l’ amour que le Père, un jour, créa en eux.
Ils arrivent chez nous chargés d’ impuretés,
Celles qu’ ils ont glanées en traversant les nues,
Mais que la source divine va purifier en elle.
Alors,
Déliez les flocons !
Ne les enfermez pas !
Libérez-les donc des entraves de ce monde !
La liberté de chaque est chose trop précieuse !
La Vérité se vit dans chaque mot d’ Évangile !
Laissez donc tournoyer tous ces flocons de vie !
Ils connaissent leur chemin et savent où se poser,
Pour rejoindre le Père dans l’ infini du ciel,
Où chacun puise vie.
Ainsi en est-il des êtres que l’ on veut enfermer,
Dans de stériles protocoles aux antipodes de Dieu.
Car c’ est eux que l’ on sert, au lieu de servir Dieu.
Alors, on ne sait plus très bien qui est prioritaire.
Alors, on confond la belle neige des flacons
sans vocation de vie,
Avec la neige créée par le Père des cieux.
Celle qui fertilise et qui féconde la terre.
Et l’ âme qui vient du Père s’ en retourne vers Lui,
Après avoir laissé ici le fruit de son amour.
Daniel en Jésus Eucharistie