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²   << Ma royauté n' est pas de ce monde...>> 

 Bonjour, petit frère,

Pour que nos coeurs, Jésus

Exaltent ton Nom,

Tu descends sur terre, 

Où dans le silence d' une nuit froide, 

Tu nous tends les mains, 

Et voici Ton sourire,

Et voici Ton coeur,

Et voici Ton âme,

Pour que l' Amour vive l' amour...  

Pour que nos coeurs, Jésus, 

Demeurent en Ta perfection,

 Afin d' être parfaits comme ton Père...

Tu nous ouvres en Ton ciel, 

L' Amour indicible, 

Amour de la Présence,

Exquis tabernacle en ton coeur, 

Où l' âme prend Corps... 

O fête en mon âme,

Où Tu me construis l' édifice de ton Amour...    

Pour que nos coeurs, Jésus,

S' acheminent vers ton domaine, 

Tu traces le chemin,

Elague les buissons,  

Tu te dévoiles comme le Dieu des pauvres, 

Immuable Déïté

 Offrant l'Ultime Oblation,

Aux âmes en quête d'Amour.. 

Tu te manifestes à l'aimant,

Adorant Ta splendeur

Au silence de sa prière....

Pour que nos coeurs, Jésus,

S'assoient sur le bord de Ta rive,

Pour qu'au jour naissant ou à la nuit tombée,

Tu te promènes doucement enlevant toute crainte, 

Tu rénoves et unifies toutes choses

 Afin que l'action de grâce bénisse ton âme..

O flamboyante Certitude !!

O délicate Miséricorde,

O Indicible Purificateur,

Ton amour transfigure l' âme de l' enfant

En tout instant que Tu rends unique !!!



Pour que nos coeurs, Jésus,

T'appartiennent en plénitude,

Pour qu'éclatent Tes merveilles

Lors du festin des noces !!

Pour qu' exalte la vie

Au Jardin de l' oraison

C' est Toi chantant en mon âme...

C' est Toi m' ouvrant les cieux,

C' est Toi me servant à l' Autel de la Croix

O Sourire de Dieu,

  Serre-moi très fort en Tes bras !!!



Pour que mon coeur T' aime

Au-delà de l' Amour...

Au-delà de l' Amour !!

Déo gratias !!!

N' est-ce pas, petit frère ???       

Marie-do

------

En Jésus tout amour 

« Pour que nos coeurs, Jésus... »
Ne cessent de T’ adorer se posant sur les Trois.
Ne tremblent que pour Toi, en se donnant à Toi.
Pour  que le monde Te reconnaisse enfin,
Comme étant son Sauveur et la Vie de sa vie.
 
« Pour que nos coeurs, Jésus... »
Ne cessent de proclamer la nouvelle de l’ amour.
Ne T’ oublient jamais, Te préférant le monde.
Oui,  Tu es le Vivant le doux Ressuscité,
Comme ces gouttes d’ amour qui inondent la Croix.
 
« Pour que nos coeurs, Jésus... »
Se souviennent de la croix.
Celle par qui la grâce vient s’ offrir à chacun.
Ils suivent le chemin qui a pour nom Jésus,
Pour qu’ aucune ne se perde sur des routes trop larges,
Comme celles sur lesquelles on s’ égare dans le trop

grand espace.
 
« Pour que nos coeurs, Jésus... »
Se laissent convertir.
Mais ils le sont déjà...
…viennent nous dire les sens …
Ils se réfèrent alors aux pratiques vues du monde.
Mais l’âme a tellement faim de son tendre Adoré,
Qu’ elle ne cesse de l’ appeler dans l’ unique prière,
Qui commencée ici s’ en va rejoindre le ciel,
Comme le Repas d’ amour qui ne s’ arrête pas.
 
«Pour que nos coeurs, Jésus... »
S’ ancrent dans l’ oraison.
Car l’ âme ne commande pas la prière à son gré.
Quand les sens le veulent.
Quand çà arrange le monde.
Dieu est insaisissable.
Dieu ne contraint personne.
Dieu ne se commande pas.
Les lois qui s’ inscrivent dans les livres,
Les règles ne portent que l’ idée de ceux

qui les conçoivent.
Ils ne sont que papier rangé dans les tiroirs,

 et que l’ on oublie vite,
Comme tout ce qui vient d’ ici et qui ne dure pas.
 
« Pour que nos coeurs, Jésus... »
Se laissent submerger,
Par l’ océan de Grâce,
Par l’ Eau et par le Sang qui coulent de Tes plaies.
L’ âme qui est pardonnée se nourrit de ton Corps.
Alors, se reposant en Dieu,
L’ âme se laisse guider par le doux Esprit Saint,
Qui la fait oraison vivante au cœur de l’ Adoré.
Comme il est doux de vivre dans l’ abandon en Dieu.
 
Et l’ âme, en l’ oraison, regarde la création.
Elle se laisse séduire par l’ appel de Dieu.
Elle est son attention.
Il est son œuvre en elle.
Elle attend le Messie qu’ annoncent les prophètes.
Mais ils sont déjà là qui adorent l’ Amour,
Celui qu’ ils ont annoncé et qui vit en chaque âme.
Et c’ est ensemble qu’ enfants d’ un même Père,
Nous entrons dans Celui que le Père nous envoie.
 
Ô unique battement de tous les cœurs aimants.
Ô unique solitude en l’ amour crucifié.
Ô unique sacrifice en la gloire de Dieu.
Ô âme visitée par l’ amour.
Tu deviens multitude.
Tu ne crains plus la nuit.
Tu ne te retournes plus sur le lointain passé,
Car désormais ton cœur aspire à la vraie vie,
Celle qui ne déçoit pas et qui ne meurt jamais,
Pour que nos cœurs Jésus ne battent que pour Toi,
Pour que chaque oraison soit rencontre vivante,
De la Vie qui se fait Vie en l’ âme.

PS :

Bonne Fête, Clotilde !!!  

Daniel en Jésus Eucharistie

<< Cette Parole de l' Ecriture que vous venez d' entendre,

c' est aujourd' hui qu'elle s'accomplit... >> 

  Bonjour, petit frère,

  Tout contre ton Coeur, Jésus,

Tout contre ton Coeur, sans rien dire,

Au silence de l' Amour,

Tout contre ton Coeur,

Pour sourire à ta Vie,

Tout contre ton Coeur, pour chanter ton âme...

O douce Joie céleste,

Mon Jésus,

Mon âme glorifie ton Nom !!!

Tout contre ton Coeur, Jésus,

Là,  en ton coeur, 

Au creux de Ta vie,

Au creux de Ton chemin,

 Au creux de la Cène,

Au creux de la Croix,

Au creux de la Résurrection,

Au creux de Ta lumière,

Voici, Jésus que Tu te penches

Tout contre mon coeur, 

Et moi, tout petit enfant,

Je te garde sur mon âme,

Et Tu en crées l'Unique désir,

O Jésus tout contre mon coeur,

Je tiens mon regard sur le tien,

Et je m' immerge dans le bleu de Tes yeux,

J' écoute ta voix me chantant l' amour,

O doux Fiancé,

Me voici tout contre ton coeur, 

O Bien-Aimé Epoux,

Tout contre Toi,

Je me laisse conduire,

Je vis le Père,

Je vis l'esprit, et la flamme incendie mon âme

En Ta Présence..

Je sais Ton nom,

Je devine Ta main effleurant mon coeur,

Je sais ta Vie,

Mon coeur brûle d' amour !!!

Tu essuies toutes larmes,

 Tu me conduis sur des prés verts où je repose,

Tu me livres l'amour,

Tu me conduis à la source nouvelle,

Et d' éternité en éternité,

Tu me combles de miséricorde...

Tout contre ton Coeur, Jésus,

Je jubile,

Et personne ne peut m'ôter cette place...

 Je T'aime, et je suis aimée, 

Et cela suffit à ma joie... 

Tu me places devant ton Père, 

Pour que je chante près de son Autel   

Jour et nuit, tu m'offres grâces et dons...

Mais le plus précieux de tous les dons

Que Tu  m'abandonnes...

Jésus...

C' EST TOI !!!...

C' EST TOI !!!...

Là, mon âme blottie tout contre ton Coeur !!!

Et ton Coeur se blottissant en mon coeur

 Déo gratias !!!

N' est-ce pas, petit frère ??

Marie-do

--------

En Jésus tout amour

« Tout contre ton Coeur, Jésus... »
Mon cœur s’ est arrêté de battre,
Afin que rien ne le sépare des désirs de l’ Amour.
L’ âme ne veut perdre aucun des murmures

de son Dieu.
Elle veut être pleinement en Lui.
N’ entendre que le chant de l’ Agneau.

 

C’ est lui qui réside dans l’ intime de Dieu.
Dans la confiance du Père.
Confiance envers un Fils qui est obéissance.
Confiance envers une âme à laquelle Il donne Vie.
 Confiance dans l’ Esprit qui nous fait l’ âme en Lui.

« Tout contre ton Coeur, Jésus... »
Mon âme s’ est remise à battre.
Elle a entendu ton cri sur la croix.
Quand Tu demandes à boire !
Alors, elle s’en vient au baptême.
Celui de la vie en ta Vie.
Elle se laisse désaltérer par la Coupe du salut.

« Tout contre ton Coeur, Jésus... »
Mon âme écoute chacun de Tes murmures,
Chuchotés  par le Père dans le cœur du Fils,
Entendus par l’ Esprit dans la parole du Fils.
L’ âme se fait alors silence pour mieux écouter,
Les merveilles de Dieu qui emplissent le cœur du Fils.
La splendeur des Deux se laisse contempler

 dans le très doux Esprit.

« Tout contre ton Coeur, Jésus... »
L’ âme fait taire en elle tous les bruits de ce monde.
Il ne faut surtout pas négliger la parole.
Elle doit être entendue telle donnée par l’ Esprit.
Lui qui la voit vivre dans les tréfonds de Dieu.

« Tout contre ton Coeur, Jésus... »
La nuit ne pourra plus désormais saisir l’ âme.
Les doutes se sauvent au grand galop.
Pensez donc,
Ils ont entendu dans l’ âme attentive,
Que l’ on parlait de Dieu avec ses mots à Lui.
Que Jésus se donnait et attendait chacune.
Que l’ Esprit comme le vent vient nous parler de Dieu,
Et que dans le repas recommence la Vie.

« Tout contre ton Coeur, Jésus... »
La lumière diffuse alors tous ses rayons.
Ils sont halo de grâce qui s’ échappent des blessures.
Celles du Fils bien aimé qui veut les âmes vivantes,
De la Vie éternelle qui se donne en la croix.
Et de la croix au cœur, l’ âme entre dans la douceur.
Indicible et divine car s’ échappant des Trois.
Et qui vibre au-dessus de la croix.

« Tout contre ton Coeur, Jésus... »
Et l’ âme s’ est arrêtée.
Elle n’ en peut plus de vivre.
Alors, elle va laisser le cœur de son Aimé venir se fondre

 en elle.
Une seule âme, un seul Seigneur.
Le tabernacle l’ accueille.
La puissance de l’ amour repousse les murailles,
Afin que rien n’ empêche d’ entendre battre

le cœur de Dieu.

« Tout contre ton Coeur, Jésus... »
Alors, depuis l’ âme vit le cœur de Jésus.
Il s’ est offert à elle dans le Repas céleste.
Elle le prend en se fondant en Lui.
Elle le vit désormais,
En chaque instant de vie,
En chaque respiration,
En un doux chant d’ amour,
Que l’ Amour vient rapporter au Père,
Afin qu’ elle soit désormais dans le cœur des Trois.

Et pour être plus près encore,
Jésus s’ invite alors chez elle :

« Ce soir, Je vais loger chez toi... »

Lui dit le Bien aimé sur la poitrine duquel elle se laisse

griser.


Daniel en Jésus Eucharistie
 

<< Je vous reverrai, et votre coeur se réjouira...>>

Bonjour,  petit frère,  

Ta petite voie d' enfance, Jésus,

Dispose mon âme en joie..

Ta petite voie d' enfance, Jésus,

Me parle de Toi,

Et mon coeur, réjoui de T' aimer,

Te dit la béatitude de Te combler...

Ta petite voie d'enfance, Jésus, 

Est un tout petit sentier livré en mon coeur, 

Tu l'élagues pour y passer en toute plénitude,

Tu en affermis la moindre brindille,  

Tu en réchauffes le moindre bourgeon,

Et en épanouit la plus douce des fleurs...

Ta petite voie d' enfance, Jésus,

 Repose mon âme dans la lumière...

  Lumière éblouissante de la Crèche,

 Lumière resplendissante de la Pâque,

 Ta petite voie d' enfance, Jésus,

Vit de pauvreté et de simplicité,

 S' ouvre le chemin sur l'allée majestueuse du Ciel,

 Elle irrigue la vallée du Jourdain de l' âme,

Elle annonce la rosée du matin,

Elle sublime la Croix,

Et s' oublie au Jardin de l' oraison...      

Ta petite voie d' enfance, Jésus,

Dispense mon âme en la charité,

Richesse d'espérance,

Douceur de la Présence réelle,

Elle invite à la délicatesse

Du Pain pétri entre Tes mains,

Elle convie à la tendresse

Du Vin versé au creux de la jarre,

Elle affame et assoiffe,

Elle nourrit et désaltère,

L'âme se portant au-devant de la Rencontre...  

Ta petite voie d' enfance, Jésus,

Pare l' âme du vêtement de la Noce,

O doux Mystique, Tendre Fiancé,

Je ne possède que Toi,

 Et de toi, je reçois le tout,

O Jésus, Tu me donnes TOUT,

O Jésus, source de l' Amour,

O Jésus, source de Vie,

Comble mon coeur de Ta Présence !

Pour unir mon fragile amour 

A la splendeur de ton Amour !!!

Déo gratias !!!

N' est-ce pas, petit frère ???

Marie-do

-------

En Jésus tout amour 

« Ta petite voie d' enfance, Jésus... »

Qui a entendu la voix de l’ enfant Dieu ?

Le ciel ?
Certes oui, et avec grande joie !
Il a même envoyé des anges le dire à la terre.

Le monde d’ ici ?
Certes oui, mais avec beaucoup moins d’ empressement.
Il est allé voir, obéissant aux anges.

C’ est qu’ il est arrivé dans ce monde, un tout petit Enfant.
« Un Enfant nous est né … »
Rejeté de partout !
Indifférence des aubergistes et des clients.
Le monde a-t-il perçu ses premiers cris ?
Le monde s’ est-il réjoui de Sa venue en son monde ?
Le monde l’ a-t-Il entouré de ses prévenances ?
Le monde s’ est-il arrêté un instant ?

Pas si sûr !

L’  Enfant a été honoré par des parias.
Les plus pauvres que personne ne fréquente.
D’ ailleurs, ils n’ avaient pas le temps de recevoir.
Il n’était pas pensable de leur faire une place

dans les tièdes auberges.

Personne n’ y croyait.
Mais, ils tenaient au troupeau qu’ on leur avait confié.
Ils jouaient sur des flûtes taillées dans des roseaux.
Les mêmes qui ont veillé Moïse flottant dans son couffin.
Mais les bergers furent choisis pour adorer l’ Enfant,
Pour contempler l’ Enfant,
Pour entendre les premiers cris de l’ Enfant-Dieu.
Qui ne sont réservés qu’ aux plus pauvres de ce monde..

Quelques grands personnages furent aussi envoyés.
Ils vinrent un peu plus tard apportant des offrandes.
Le monde était présent avec ses attributs.
Personne n’ était exclu, qu’ il fut riche ou bien pauvre.
Le monde d’ ici-bas a entendu la voix du tout petit enfant.
Et dans l’ enfance d’ un monde nouveau, une voix a jailli.

Mais que disait-elle donc ?

Ce que disent les petits !
Rien qui ne fut rapporté !
Jésus se glisse dans le monde d’ ici de la crèche

 à la croix.
Discrètement sans éclats, seulement de passage,
Afin de faire entendre à ce monde la seule voix de Dieu,
Afin que la promesse divine prenne toute son ampleur.
Dans le silence du ciel, l’ enfance de l’ amour se répand

sur la terre.

Ils est venu dans notre monde un enfant attendu.
Le monde de Dieu qui descend jusqu’ à nous.
Un monde nouveau vivant au cœur des origines.
Notre monde a accueilli l’ amour.
Le monde d’ ici s’ efface devant le monde de l’amour.

Notre monde !
Comme l’ est notre Père !
Comme l’ est notre Sauveur !
Comme nous l’ apprend l’ Esprit !
Tout passe,
Rien ne subsiste des bergers et des mages.
Le monde d’ ici a oublié les soldats, les grands prêtres,
Les anciens et tous ceux qui croyaient en ce monde

 qui passe,
Celui qu’ ils aimaient tant servir en ne se souciant guère,
Des petits et des humbles qui espéraient toujours.
Le monde a oublié les noms de tous les grands

du monde.
Pourtant, ils les avaient gravés aux frontons d’ édifices,
Que le temps de ce monde eût tôt fait d’ effacer.

Notre monde se souvient qu’ une femme pardonnée,
Essuya de ses larmes les pieds de Jésus le Sauveur.
Il nous en fit mémoire et nous nous souvenons.
Nous revivons l’instant chaque fois que dans les larmes,
Aux pieds du Bien-aimé, nous remettons nos fautes,
En ne disant rien, seulement en aimant,
Celui aux pieds duquel nous confions notre vie,
Sans nous préoccuper du monde qui coule au sablier,
En nous souciant du monde de l’ enfance du petit,
Qui est venu sur terre y prendre notre faute.

Alors, pauvre ou bien riche, on est tous semblables.
Les titres et les honneurs resteront ici-bas.
L’ amour seul nous précède dans le ciel.
Il nous attend déjà !
Chaque âme est en l’ enfance de l’ enfant de la crèche.
Il lui apprend le monde de son Père des cieux.
Elle écoute la Vie que murmure l’ Esprit.
L’ Amour est dans l’ amour de l’ enfance de l’ âme.
L’ enfance est la fierté du Père,
Car en chaque âme qui aime repose l’ enfant Dieu,
Celui qui nous annonce :

 « Que le royaume est là, qu’ il s’ approche de tous... »

Nouveau monde qui est celui de Dieu,
Dans lequel l’ âme aimante est nouvelle naissance.
Repentie dans la croix,
Pardonnée par Jésus,
Balbutiante d’ amour, elle rencontre l’ Esprit,
Qui lui apprend alors les heureux mots de Dieu.

Jésus est en l’ âme !
L’ âme éperdue d’ amour devient alors

Jésus dans l’ enfance de l’ Amour.

Daniel en Jésus Eucharistie  

 << Il les bénit....>> 

 Bonjour, petit frère,

Tu entres au Ciel, Jésus,

Et Tu y rejoins le Père,

Douce certitude du Père aimant,

Accueillant le Fils bien-aimé...

Tu entres au ciel Jésus,

Et la gloire Te couvre de son manteau,

O doux Fils, douce Pureté des âmes,

Voici que Tu nous prends en Toi,

Pour que nous accueillons en nous

La vie de Ta VIE...

Tu entres au Ciel, Jésus,

Et dans la lumière resplendissante du Père,

Tu abandonnes l' Esprit

 A l' âme en attente...

O Foyer d' Amour, vivante flamme,

Tu es la Lumière,

Les mains ouvertes,

Le plus petit accueille Ta prière,

 Tu dispenses le Pain de la Vie,

Tu verses le Vin de la joie,  

De quel amour Tu nous aimes,

Toi l' Unique Engendré...  

Tu entres au Ciel, Jésus, 

Et dans la joie de l' espérance....  

Tu me donnes de chanter l'Alléluia 

O doux souffle d' un Père,

Tu dessines la Croix de Jésus, 

Au Jourdain, Tu dévoiles la Vie,

Le Père ouvre les Cieux,

Et T'accueille, Toi, le Fils bien-aimé..

 Tu ravives en mon âme le feu de Ton coeur,

Tu ruisselles en fleuve de paix,  

Toi, le doux Bien-aimé...

Tu entres au Ciel, Jésus,    

Tu donnes à l'âme demanderesse

Ouvrant Ton coeur à l' âme qui frappe,

Tu accomplis la Parole,

Tu consacres par l'Onction Céleste,

L' âme s' anéantissant en Ta Pauvreté,

  Comblant le coeur,

Tu l'embrases de ton feu d'amour

Tu chantes et Tu pries en nous,

Ne nous laissant pas orphelins,

En Toi, l' âme espère un doux matin, 

Celui de la Rencontre....

En Toi, l' âme espère un doux matin,

Celui de la Rencontre....

  Déo gratias !!!!      

N' est-ce pas, petit frère ???

 Marie-do

-----------

En Jésus tout amour

« Tu entres au Ciel, Jésus.. »
Dans le ciel de ton Père.
Le très doux Père des Cieux.
Celui qui nous donna la Vie.
Celui qui a conçu chaque âme,
Pour être l’ amour de Dieu.

 

« Tu entres au Ciel, Jésus.. »
Dans le cœur de ton Père.
Celui de notre Père.
Il a réservé une place à chacun.
Alors, chaque être ici prépare la rencontre,
Celle de l’ enfant qui vient dans les bras de son frère.
Le tendre Frère aîné qui donne Sa vie pour nous,
Emporté par l’ Esprit,
Pour être Esprit en Dieu.

 

« Tu entres au Ciel, Jésus.. »
Avec toutes les âmes.
Celles qui, dans la croix, viennent y laisser leur vie.
Celle d’ ici seulement car la tienne ne meurt pas,
Puisqu’ elle est vie de Dieu, et que Dieu est seule Vie !
Et les âmes T’ entourent sur la croix de l’ Amour.
Et les âmes pénètrent dans le cœur de l’ Amour.
Pour que Ton seul amour soit en l’ âme qui est Tienne.

 

« Tu entres au Ciel, Jésus.. »
Et l’ âme voudrait tant y entrer avec Toi.
Elle ne sait comment faire.
Elle voudrait tant bien faire pour que Tu la remarques.
Mais tu ne vois que Dieu et le Père de la vie.
Celui qui donna l’âme au Fils pour qu’elle ne se perde pas.
Le Fils en prend grand soin.
Il ne faut surtout pas qu’ elle s’ égare en route.
Alors, sur le chemin, Tu la rejoins en route.
Comment te reconnaître, Toi que je ne vois pas ?
Simplement en l’ Esprit !
C’ est Celui auquel le Fils t’ a confié.
Alors, Il veille sur toi,
Pour que nul ne s’ égare sur les chemins d’ ici.

 

« Tu entres au Ciel, Jésus.. »
Et l’ âme qui Te reçoit au lieu de la rencontre,
S’ entend alors confier par l’ adoré Jésus,
« Que ton cœur cesse donc de se troubler... »
Abandonne donc ici tout ce qui t’ anémie.
N’ écoute donc pas ceux qui en veulent à ta foi.
Le bon Berger ne brutalisera jamais aucune des brebis.
Patiemment, Il l’ instruit dans l’ enclos de l’ amour,
En lui montrant la croix porte d’ entrée au Ciel.
Tu le reconnaîtras au seul son de Sa voix,
Comme Marie au tombeau a reconnu l’ Amour.
Tous ceux qui « escamotent » la parole de Dieu

sont de mauvais pasteurs.
Qui ils soient, ils se trompent quand ils égarent

 les autres.
Ces petites âmes fragiles qui ne cherchent qu’ à aimer,
En écoutant l’ Esprit leur donner Ta parole,
Pour que le Fils te conduise vers la maison du Père.

 

Tu sais bien petite âme celle dans laquelle il y a nombre

  de demeures.
Celle qui t’ attend là-haut dans la gloire de Dieu.
Celle dans laquelle tu pénètres lors de ton oraison.
Quand, en son Pain, Jésus se donne à toi.
Lorsque tu pries en Lui les mots de la parole,
Que l’ Esprit te délivre car entendu chez Dieu.

 

Une âme a entendu, murmuré par le ciel,
Que Jésus entre dans le Ciel de Dieu.
Alors, elle quitte la croix se donnant à l’ Esprit,
Pour que tu portes au Père tout son amour d’ enfant.

   

Daniel en Jésus Eucharistie

A tous, frères et soeurs en Jésus,

Douce, Lumineuse, et Sainte fête de l' Ascension,

Que Jésus montant vers le Père,

Vous guide

En Son Coeur,

Pour vivre le doux Amour de Lui !!!

Qu' Il vous bénisse au coeur de la Trinité Sainte !!!

Et qu' Il vous révèle Sa Présence !!!

Daniel et Marie-do

<< Rabbi, c' est Toi, le Fils de Dieu...>>  

 Bonjour, petit frère,

O Père de mon âme,

Te voici venant me dire :

<< Mon enfant, Je t' aime !!! >>

Et cela suffit à mon oraison,

Tu me dis :

<< Je suis >> 

Et mon âme exalte de bonheur,

Tu me dis :

<< Je suis la Vigne véritable...>>

 Et mon coeur se lie à Toi,

Père, doux Père du ciel,

Tu me confies Jésus, ton bien-aimé Fils,

 A moi qui ne suis que poussière,

Et Jésus me dit :

<< Qui M' a vu, a vu le Père...>>

O Père de mon âme,

Te voici m' offrant Ton coeur,

Ton coeur me prodiguant l'espérance,

Tu me confies Ton Fils bien-aimé,

Alors que mon âme s' appauvrit en Lui,

Pour que Tu m' enrichisses d' un  trésor immuable,

En Toi, doux Père,

Je  vis l' Amour,

Je vis l' Amour s' offrir sur le bois de la Croix..

Par Toi, doux Père,

Je vis l' Amour,

Elever les mains,

Etendre les bras,

Je vis l' Amour offrir Miséricorde,

Je vis l' Amour venir nous enseigner,

Par Toi, doux Père des cieux,

Je vis se lever le jour clair de la Pâque,

O Père de mon âme,

Je T' exalte, mon Roi,

Je T' adore et contemple Ta Gloire,

Tu élèves la Coupe pour que le vin nouveau,

Y vive l' alliance de l' âme,

Pour que la vie ne se sépare jamais de Toi,

Pour que le coeur s' oublie et accueille Ta Parole,

 Pour que la foi naisse en toute vérité,

 Pour que la charité amplifie l' Amour,

Tu mènes l' épousée à l' Epoux, 

Tu les sacres de Ta couronne

Tu les oins de Ton onction sainte, 

Et le parfum des lys embaume la nuée...  

Pour que l' Amour demeure..

Pour que l' Amour demeure..

Déo gratias !!

N' est-ce pas, petit frère ???

Marie-do      

---------------

En Jésus tout amour 

 

« Ô Père de mon âme... »
Tu me donnas Ta création.
À moi qui fut si petit.
À moi dont le visage n’ était pas.
Tu m’as fait à Ton image.
En le don de Ta Vie.

 

« Ô Père de mon âme...»
Quelle grâce et quelle joie.
Je le savais parce que je suis en Toi !
Je Te voyais en moi !
Je suis partie de Toi !
La chair de ton Fils,
Celle qui m’ est donnée dans le Repas d’ amour,
Que me sert l’ Amour en sa grande pauvreté.
Mon dénuement se crée afin que rien en moi,
N’ empêche la croix de s’ installer en l’ âme.
Être celui qui vient d’ un aussi long voyage.
Celui qui, de la terre, m’ amène à la maison,
Dans la demeure du Père,
Purifié et revêtu d’ amour,
Étant devenue par la croix, amour de l’ Amour,
En ton Fils Jésus.

 

« Ô Père de mon âme...»
Tu m’ as donné des âmes.
Des milliards à combler,
De ce que Tu m’ as donné.
Aucune ne doit se sentir délaissée.
Chacune est préférence en la divine solitude.
Frères, sœurs sont ceux qui font Ta volonté.
L’ amour s’ offre mais ne se partage pas.
Le Tien reste entier dans le cœur de chacun.

 

Je vis d’ amour !
Alors, je suis amour reçu !

 

Je sers l’ Amour !
Alors, je clame l’ Amour !

 

L’ Amour ne s’ efface pas !
L’ Amour ne s’ oublie pas !
L’ Amour ne se prête pas !

 

L’  Amour s’ offre dans le divin sacrifice,
En la croix de ton Fils.

 

« Ô Père de mon âme...»
C’ est par elle que l’ amour entre dans ce monde.
C’ est en elle que naît la Vie.
Je suis mort à ce monde.
Je traverse le monde avec mon Bien-aimé.
Je lui dis que je L’ aime,
Il me donne sa Vie !
Je suis alors en Lui !
Et,
Alors, nous allons tous les deux,

chez Notre Père des cieux.
Nous entrons dans le Père !
En l’ amoureux Esprit qui me faire être en Vous.

 

« Ô Père de mon âme...»
Alors, c’ est une grâce !
Un bonheur inouï !
Être aimé par un Dieu qui me fait être Lui !
En le retrouvant dans son Fils Jésus !
Lui qui me demande si je l’ aime !
Mais je T’ aime, mon Aimant !
Mais je T' aime, Toi qui m’ aimas le premier !
Quelques mots prononcés sur la poitrine du Fils.
Ils sont éternité comme tout ce que Tu dis,
Dans Ta parole de Père qui me guide sur la route,
Là où les ronces sont à l’affût de l’ âme,
L’ asservissant au mal qui se meurt sur la croix.
Et c’ est en Ta parole que je puise mes forces.

Alors, je vais Te suivre !
J’ obéis à Ta vie !
Tu me dis :
« Toi, suis-moi »
Je n’ ai pas à savoir ce que deviennent les autres.
Je n’ ai juste qu’ à Te suivre sans poser de questions.
Suivant Ta volonté quand Tu dis à chacun :
« Suis-moi »
C’ est en suivant Jésus que je rencontre Dieu.

 

Ô don suprême !
Ô ineffable grâce !
Ô mon amour brûlant !
Ô prestigieux baptême !
J’ ai pénétré la Vie !
J’ y reçus la tendresse,
La douceur d’ un Père,
Et la grâce de son Fils.
Et je suis, petite âme amoureuse infinie,
De l’ Amour crucifié de son Seigneur et Maître.

 

En Toi, Père des âmes à nul autre pareil.

 

Daniel en Jésus Eucharistie