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..... En l' Amour du Seigneur....

Bonjour, petit frère,

Chante et danse pour ton Dieu,

 Ô mon  âme,

Jubile, ô mon âme,

    Chante et danse sur ton rythme la douce mélopée

Qui s' annonce en ton coeur,

Sur le devant de l' autel du Seigneur,

 Doux frère, danse pour ton  Dieu

Tu n' y seras pas seul,

 Entraine en ton pas

L' humble petit que voilà,

 Chante et danse en ton coeur,

 Chante une ode à l' Amour infini,

 Chante avec  les Anges,

Sur la trompe et sur la cythare,

Laisse monter le souffle de ta joie,

Danse avec les Archanges

 Sur une farandole d' espérance,

Sois le battement  du  rythme 

Se désirant le coeur de Dieu,

Ecris sur la portée des notes nouvelles,

Laisse l' harmonie se jouer de tes doigts,

Rejoins le conservatoire du Paradis,

Croire un instant

Que le Seigneur valse dans tes bras,

Et  que Lui seul, conduit le bal

Ecoute la complainte d' un Créateur

Maître d' un orchestre indiciblement aimant,

  Composer un théme universellement connu...

 Cueille les lys de cette ronde parfumée,

Et abandonne-toi 

Sur un nuage aérien et léger...  

 Chante et danse pour ton Dieu,

Ô mon âme,

 Chante un Alléluia au Seigneur, 

En sa Majesté, en sa gloire,

Loue et éléve les mains,

Doux petit frère,

Ecoute, écoute,

 Chante l' amour de la terre,

Des blés mûrissants

Des vignes s'épanouissant au soleil,

 Chante ta prière,

Laisse l' encens purifier ton âme,

Laisse le bleu de  Ses yeux te pénétrer,

Laisse-toi aimer,

Laisse-Le t' aimer...

Laisse les tournesols 

Bronzer au zénith de l' été,

La corrolle tournée vers les nuages,

Ecoute la pluie

 Sur les pavés de nos cités,

Ecoute la neige

Sur les parvis des basiliques,

Fais un arc-en-ciel de ton nom,

Découvre la mer, 

Prés d'une île lointaine,

Offre-toi l' émerveillement d' une fontaine

 D' eau cristalline et purifiante,

Suis le vol des hirondelles,

 Et le chant de la mouette,

 Ecoute le murmure du ruisseau,

Naissant aux pieds des moulins,

Se terminant par un torrent d' eau vivifiante,

 Aux pieds de nos montagnes,

Chante et danse, pour ton Dieu,

Ô mon âme,

Pour la beauté de la Création

Faisant naitre l' ode d'  Amour

   Fredonnée par les lévres du plus petit...

Chante et danse pour ton Dieu

Ô mon âme,

Chante une ode à la vie,

A la vie de l' Esprit s'allumant

 Au plus profond de ton coeur,

Et si la louange demeure 

Chaque instant,

Va, cours et vole,

Ton Dieu t' appelle qui se donne..

Tu pâisses le troupeau, Seigneur,

Se montrant paisible

Prés de Toi, il repose...

Lorsque ta Présence devient réalité,

 Tu es l'  Amour,

Et il se créé Amour

Au moindre geste de Toi,

Au moindre mot de Toi,

A Ta compagnie aimante,

L' on devine ta bienveillance...

Tu arpentes les sentiers de nos coeurs,

Tu y dessines le chemin qui méne

Au coeur du coeur du Pére...

 Chante et exulte pour ton Dieu,

Exalte de joie, jubile,

Ne crains pas,

Il ne se lassera pas de ta danse 

Et de ton chant !!!

Sur le sol de nos jarres intérieures

Il se décrit Amour et Vérité,

La  flamme s' allume dans tes yeux,

Pour qu'elle ne vacille pas en nos yeux.

Approfondissant la sagesse en l' humilité,

Qui est tienne en toutes choses...

Tu te construis Mendiant d' Amour,

Nous déroulant par ce partage

Le Pain et le Vin,

 En cet amour eucharistique

Nous allons vers Toi chantant une ode

A la vie de Ton coeur en l' Hostie,

Puisque tu es Amour christique en nos âmes...

 Exulte de joie, ô mon âme,

Le  Seigneur danse et chante,

Exulte de joie,

 En cet Amour eucharistique... !!!!!!!!!!!!

N' est-ce pas, petit frère ???

Marie-do

.....En l' Amour du Seigneur.....

 Bonjour,  petit frère,

Voici venu le jour où il m' est donné 

De m' insurger une fois encore...

J' ai la chance d' habiter  

Une ville entourée par la fôret, 

Qui, plus est, est forêt  domaniale

  Classée au patrimoine de la France et d' ailleurs...

 En ce coeur de la forêt,

Existe de petits villages qui ceinturent Compiégne

Cette forêt est belle, quelle que soit la saison,

 Quoique j' y ai la préference pour l' automne...

En ce coeur, y résident des habitants à l' âme douce

 Qui  ne demandent qu' à vivre paisiblement...

Il y a quelques semaines, 

A peine l' automne entamé,

Nous entendions le rut

Ces cerfs majestueux qui appellent la biche

 Ainsi en va la nature...

Mais voilà,

Oyez, oyez bonnes, gens,

 Voilà que nous avons ici  

Une équipe de veneurs,

 Cousus de velours rouge, 

Et de braies blanches

 Qui montent chevaux et haquenées

 Du plus bel effet...

Et ceci, souciez-vous du peu,

 Au son des cors

 Qui résonnent  de l' hallali

Et des abois des chiens,

 Qui eux, n' y sont pour rien... 

De maitres veneurs, et de grands veneurs,

Quelquefois que pour la basse oeuvre,

Le  petit veneur ne suffirait pas.....

Ils ont la dague en goguette,

 Et l' épée tranchante..

 Alors, au nom des us et coutumes,

D' un temps d' antan,

L' on défraie les doux animaux que voilà,

On  les  laisse courir pendant des heures,

On les rabat  en grande plaine, et on les  tue

 A coups de fusil...

Massacre qui se désire juste

 Pour un trophée,

Trancher les bois de la tête

De ces cerfs qui me réjouissent...

 Ils portent nobles vêtements,

 Ces chasseurs d' un temps loinain...  

Ils ont l' apparât d' un autre âge,

Mais ils cachent un instinct qui m' échappe...

Ces maitres chasseurs pénétrent partout,

 Dans les villas des villages, au nez et au vu

 Des propriétaires des lieux...

 Qui malgré tout interviennent,

Au risque de prendre une balle de 12...

Pour sauver ou tenter de sauver

Le  pauvre animal que voilà...  

  Bon, bon, je sais, je risque encore de déplaire, 

Mais qu' importe.

 Vous allez me dire qu' il s' agit d' un animal...

Oui,  il s' agit  avant tout  aussi

D' une  créature du Seigneur...

C' est une barbarie d' un autre âge...

Mais nous, l' on ne nous entend pas...

 Au nom des us et coutumes....

  Alors, hier,  jeudi

Un fait étrange s' est produit ...

Notre doux animal s' est réfugié

 Au cimetiére...

Il n' a pas bougé...

La  loi ordonne que lorsqu' un cerf 

Ou une biche pénétrent en ces lieux,

Ou en tous lieux d' habitation,

Il soit immédiatement grâcié...

Ce qui se produisit...

Parce que le cerf était là prés d'un enfant...

L' on ne pouvait  prendre le risque de ...

Alors, on appelle le vétérinaie,

 Qui lui envoie une seringue hypodermique...

Et l' animal s' endort

Quelques minutes plus tard...

Il sera reconduit dans sa forêt natale, 

 Somme toute, aprés  une belle peur...

Mais pour combien de temps ?

Jusqu' à la prochaine chasse à courre ???

Alors, mes doux amis, est-il nécessaire

A l' aube du XXIéme siécle

Que l' on  en soit encore à tirer sur des doux animaux

Qui ne dérangent personne?

 Avons-nous besoin de cela pour nous nourrir ?

N' a-t-on pas assez d' étalages de toutes sortes,

Pour que nous en soyons encore 

A vivre comme au Moyen-âge ?

 Faudra-t-il toujours que l' homme, en progressant

Soit source de violence gratuite ...?????

La nature  fait bien les choses,

Ces animaux nous comblent et nous apaisent..

Lorsqu' ils auront disparus de nos bois.....

Qu' y laisserons-nous ?

 Des fusils et des balles ???

Ou bien alors, choisirons-nous d' aimer là aussi...

 Comme cette  biche et son faon

 Qui soupirent  aprés la liberté

 De vivre en tranquillité sur la terre de France...

 Croyez-moi, dans les sous-bois, 

Les cerfs et les biches,

Les faons, les chevreuils et  les daims

 Vont se refiler l' adresse

 Du cimetiére,

 Et ils auront raison...!!!!!!!!!!!!!!

N' est-ce pas, petit frère ???

Marie-do  

Laissons-les gambader en toute quiétude

Ils sont créations du Pére..

             ...En l' Amour du Seigneur...

L' Amour, Jésus, 

Comme une petite graine,

A peine plus grosse 

Que le grain de poussiére,

 A peine plus fine que le grain de sable,

A peine plus petite que le sénevé,

Une graine, Jésus,

Que Tu moissonnes 

En nos oratoires intérieurs

Une graine, Jésus, 

Que Tu déposes délicatement,

Un jour, ou une nuit,

Une heure, une minute, une seconde,

A un moment inattendu

Que l' on en reste encore émerveillé

Des années plus tard..

Une graine, Jésus, 

Comme une espérance,

Sertie de pierres précieuses, 

En Ton amour,

 En une marée abondante, 

De l' Océan de Ta miséricorde,

Une graine voyant le jour,

Scintillant la nuit,

Et dont Tu T'occupes 

Avec Charité et Patience

Et que Tu arroses de Ta Parole

 Afin qu' elle s' épanouisse 

Aux rayons de Ton soleil,

Pour charmer et éblouir

 Tous les humbles de la terre ...

  Une graine, Jésus, 

Où des jours sont plus gais,

 Et d' autres plus tristes, 

Et difficiles,

Une graine, Jésus, 

S' accordant au chant de Ta voix,

Au sourire de Tes yeux,

Au mouvement aimant de ton coeur...

Une graine, Jésus,

 A l' ombre des aulnes,

Prés d' un ruisseau,

 Qui s' apaise, et se donne,

 Au courant de l' onde,

Une graine, Jésus, 

Qui surmonte prés de Toi,

Les aléas et les obstacles 

En nos chemins de foi,

Une graine, Seigneur qui s'éclot 

Comme une rose ,

Se replie en ses pétales pour se protéger,

Une graine d' amour, Jésus,  

Riche et pauvre à la fois,

De touts petits riens,

 De grandes choses, parfois,

En Tes pensées, en Ton âme,

S' épanouissant au soleil levant...

Une  graine d'amour, Jésus,

 Souriant et s' espaçant en un temps infini,

Devant la fontaine de Ton Enseignement ,

Elle sera donnée, cette graine, 

Reçue et offerte,

Qu' importe le temps qu' elle durera,

Toi seul en es l' Auteur,

Toi seul en es le Reprenant,

 Une graine d' amour, Jésus,

Qui s' amuse à Te donner,

Et à Te partager,

Comme l' on partage

Le Pain et le Vin,

 Comme l' on offre le sel,

Tout est beau, tellement doux,

 Tout est tellement en la Création de Toi,

En Toi, notre Dieu,

C' est une chance infinie 

Que de contempler le Ciel,

D' admirer les sommets des montagnes,

Un ciel étoilé sur la mer,

Ou de voir l' hirondelle s' envoler

 Vers des pays lointains,

Et de deviner le regard de la biche

Protégeant son petit

Sans les sous-bois...

  Une graine d' amour, Jésus,

Se construisant en Toi, 

Par Toi, pour Toi

 Tu en as la clé,

 Tu es la clé de ce Trésor,

Nous avons cette graine d' amour,

 Comme une petite graine en notre coeur,

Accomplissons notre ouvrage

 En faisant grandir cette graine d'amour,

Qu' importe le temps,

Jésus, de l'Offrancde,

Que Tu as ensemencée, un amtin.

Toi, en Jardinier Céleste,

 Sur la terre de notre âme,

 Tu en as tracé le sillon,

Placé la semence,

Moissonné et vendangé les fruits,

La récolte accomplie est Tienne,

Jésus,

Et si demain, ou dans un instant,

 Tu en décides la fin ultime,

Permets alors que nous soyons 

En état de grâce sanctifiante,

Non, pas pour nous, Jésus,

Non, non, mais pour tous ceux

Que tu nous as confiés,

Que leurs vies soient 

Une toute petite graine semée

A l'exemple de Ta vie en nous....

N' est-ce pas, petit frère ???

Marie-do 

.....En l'  Amour de Jésus Eucharistie.....

Bonjour, petit frère, 

O Jésus, Toi, si seul, au Tabernacle, 

 Tu nous offres de T' adorer, 

Tu es le doux prisonnier 

Tu ne peux Te sauver à notre regard,

Tu ouvres la porte de Ton coeur, 

 A notre coeur de pauvre,

En ce lieu où nous osons dire :

" Seigneur Jésus, viens, je désire  Te recevoir "

 Tu montres Ta sainteté, 

Tu nous exposes Ta grandeur,

La compassion apparait sur Ton visage,

La joie se lit en Toi, le Sage,

 Tu nous enseignes en ce silence aimé,

Ta lumiére,

Tu illustres en cela  T création,

Les Anges et les aints t'adorent au ciel,

Notre méditation se souhaite 

Adoration silencieuse 

La Présence nous transfigure

Qui nourrit notre âme de la prière...

De  Ta prière qui monte en nous

Pour le monde,

En ce pain rompu devenu 

Ton corps livré pour nous,

De ton Corps fustigé,

Blessé, outragé,

En ce vin devenu Ton Sang,

 Versé pour nous,

De Ton Sang rougissant

 Tes plaies en nos âmes sommeillantes.

Tu illumines le chemin invitant à la Moisson,

Tu parcours les vignes pour  les Vendanges,

Tu es notre Pâque,

 Toi, l' Agneau immolé,

Le sacrifice de la Céne, le sacrifice de la croix,

La fête unique de la Résurrection,

Jésus caché si présent,

 Etincelle en notre foi.

Fortifie-là si elle faiblit, 

En Ta compagnie divine

Tu perpétues l' amour plus encore en ce lieu,

Toi, le plus fidéle et le plus délicat des frères,

Instituant la céne,

Tu enracines l' Hostie en notre âme,

Et notre âme pour l'Hostie,

Tu n' abandonnes  pas

Tu n' isoles pas,

 Tu ne forces en rien notre désir,

 Tu nous habites, Tu T' incarnes en nous,

 En un rayon d' amour brûlant.

La divine providence de Ta soliicitude

En qui rien ne résiste

Tu nous attends en ce lieu caché  

Au regard de tous..

Et pourtant si visible... 

Tu instilles ce voeu pour que notre coeur

 Ait soif de Toi,

Tu suscites la prière s' élevant ici à l'aurore,

Et elle se propage au crépuscule

De l' Occident à l' Orient,

 D' un océan à l' autre

Avec nous, en notre finitude,

 En notre humanité,

 Tu marches doucement oeuvrant en silence

Nous guidant vers la grâce en Ta Miséricorde,

O indicible présence,

Où tout se dissout,

Où nous nous taisons 

Devant  tant de magnificence

Devant tant de sublimité

Là où tout commence en Ton coeur caché,

Là où tout continue en Ton coeur incréé.

En  qui le devine.

En ce saint abandon, que Tu nous laisses,

Tu es le pain vivant descendu du ciel,

Le sacrifice du calvaire

Corps livré

Sang versé

Tu es présent, immuable, divin, humain.

 Tu nous aides à nous soumettre

A Ton divin Vouloir,

Au voeu de l' Esprit Saint 

 Qui nous unit à Toi,

En ce sacrement d' Amour

  En ce Corps mystique qui nous rassemble,

Tu rayonnes Ton amour,

 Tu es  Vérité,

En cette Hostie Sainte 

Vénérable pain de vie,

Tu combles notre faim en notre pauvreté,

Tu  nous invites 

Au banquet des Noces de  Ton Fils

Tu es don, En cette Eucharistie,

Sacrement de Ta présence,

tu es grain de blé,

Parce que brisé et moulu 

En ce pain,

En ce Corps,

Tu es grain de raisin, 

Parce que versé et foulé aux pieds

 En ce vin,

 En ce sang

 Tu es là, présent,

 Tu demeures en notre invocation,

Pourtant Tu reçois si peu de mots d' Amour.... 

Intruis, douce lumière de l'Hostie,

Nos coeurs en  Ton enseignement,

Provoque en nous l' Eternelle présence,

Que nos âmes, par Toi, pour Toi,

 Soient établies en des tabernacles vivants

Puisque là,  Tu construis l' Amour vers Ton
Pére,

Et l'  Amour universel,

Apprends-nous à nous oublier plus encore,

Et à demeurer des oratoires pour  la prière incessante,

Montant de notre coeur vers le Pére,

Etablis-nous prés de Toi,

Afin que Tu ne sois plus seul...

Si nous sommes rendus dignes 

De rester ainsi si prés de Toi,

Tu es le Trésor infaillible

Caché dans le trésor de nos coeurs

De mon coeur...

N'est-ce pas, petit frère ???

Marie-do

......En l'  Amour de l' Esprit-Saint ......

Bonjour, petit frère,

 Au temps des cathédrales,

 Doux Messire Jésus,

Baladins et ménestrels

Et troubadours

 S' attroupaient  aux pieds des tours 

De Notre Dame...

Ils jouaient au royaume des Cantiques,

Et sur la ligne d' un psaume

Apprenaient l' Evangile de l' Amour.

 Ils n' avaient rien,

Et pourtant, ils possédaient Tout,

Ce tout qui faisait de  Toi

L' unique spectateur

De  leurs saynettes d' autrefois

Leurs coeurs, et l' âme d' un violon.

Qu' en est-il, de nos jours,

De nos baladins, et de  nos troubadours

 Qui s' ébattent sur des planches de la ville?

O Messire Jésus, à Toi, haute louange,

 Ecrire  les mots, qu' importe,

Les dire, plus encore,

Qu' il est divin, doux Messire Jésus, 

Que cet appel qui retentit

 Au son des cloches.

 Allez, venez, gentes dames,

Et doux sieurs,

 Venez entendre le chant 

De ces baladins d' aujourd'hui.

 Joindre les mains,

Croiser  les doigts,

 Serrer le poing pour  ne  pas pleurer,

Et chanter, chanter encore

Du crépuscule à l' aurore,

Pour aimer, toujours...

 Au temps lointain des cahédrales,

 Doux messire Jésus,

Les bohémiennes et  les gitanes

Dansaient  pieds-nus

 Aux pieds des tours 

 De Notre-Dame 

 Elles entraient par la vaste porte,

Et sur  le dallage

Où le soleil reflétait

Les couleurs des vitraux,

 Elles esquissaient un  pas de danse...

  Elles  lisaient ton Nom,

Sur  le sol de ces lieux,

  Tu faisais vibrer leurs âmes

 Sur le rythme harmonieux

De leurs tambourins enrubannés.

 Tu enrichis chaque jour se levant 

 Sur un  ciel limpide.

  Tu offres ton  Coeur

  Aux  bâtisseurs des cathédrales,

Ces artisans de paix,

Ces ouvriers de l' amour,

O doux messire Jésus,

 Combien je  T' aime

Puisque Tu es là, en Ton domaine,

 Qu'allons-nous à l' appel

Nous réjouir de Ta voix...

La voie est ouverte,

La voix se fait entendre,

L' amour se cherche...

 Allez, venez, gentes dames,

Et gentils sieurs,

Venez écouter le doux murmure

 D' un chant qui se donne

 En ses ménestrels  d' aujourd'hui 

Joindre les mains,

Croiser les doigts,    

  Serrer le poing, pour ne pas pleurer,

Et chanter, chanter, toujours et encore

La promesse est donnée

De ne jamais arrêter...

 Au temps lointain des cathédrales,

Les miséreux et les gueux

 Doux Messire Jésus,

S' installaient déjà sur  les parvis..

Ils étaient là, à la quête

 D' un sou ou deux

Pour survivre à la mendicité

Ils entendaient le bruit des outils

Le virtrier qui tissait sa rosace

Couleur de feu ou de ciel,

L' inspiration  les menait aux étoiles

Les sculpteurs devinaient 

 Sur  le portail

Le  sourire de l' Ange

  Et si le Ciel s' ouvrait 

Sous une pluie battante,

Ils s' arrondissaient plus encore

Sous les parvis vidés de leurs gens...

Leurs guenilles les couvraient

Et le temps disait leurs soupers...

Les mendiants d' aujourd'hui 

Sont les mêmes que ceux  d' hier

Ils sont mendiant d' espérance,

Et plus encore mendiants d' amour

 A-t-on oublié cette cour des miracles

 Qui régnait alors,

Et qui, maintenant, en notre siécle

  S' aborde en signe de précarité.. ???

 En est-il enfin qui sauront dire

 OUI  à la faim d' aimer ???

Doux messire Jésus,

Si Tu savais comme je  T' aime...  

 Allez, venez , gentes dames

Et gentils sieurs

 Entendre la voix des pauvres de Dieu,

Et ces mendiants de charité.

 Joindre  les mains,

Croiser  les doigts

Serrer le poing pour  ne pas pleurer

Et chanter, chanter encore,

 Jusqu' à atteindre  les Cieux..

N' est-ce pas petit frère ???

Marie-do