1 juin 2012
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23:00
...O Jésus, demeure l' eau vive de mon âme !!!!
Bonjour, petit frère,
Au bord de la fontaine, à l'ombre des chênes,
Sur la plce du village,
Je m' assièrais là, et au coeur de cette vie,
J' écouterais le chant de l' oiseau...
J' écouterais la danse de la gitane,
Le pas du cheval galopant dans le pré,
Le paysan moissonnant le blé,
J' écouterais chaque son,
Et je méditerais chaque murmure
Que la nature créera en mon coeur...
Au bord de la fontaine, à l' ombre des chênes,
Sur la place du village,
Je marcherais autour de l' église,
Je marcherais autour du champ de blé,
Et je sémerais les grains,
Et je comblerais le sillon d' amour
Je marcherais sur le sentier forestier
Je marcherais vers le refuge de mon âme,
Et je méditerais chaque souffle du vent,
Là où passera l' Esprit....
Au bord de la fontaine, à l' ombre des chênes,
Sur la place du village,
Je chanterais la louange au Père,
Je chanterais la prière de l' Ange,
Et j' exulterais de joie...
Pour que chaque âme visitée par le Bien-aimé
Epouse la grâce de l' amour infini...
Je chanterais à en perdre souffle,
Et je méditerais chaque instant d' amour,
Que le Père m' offrira....
Au bord de la fontaine, à l' ombre des chênes
Sur la place du village,
Je demeurerais au silence de Dieu,
Je demeurerais au sein de l' adoration,
Pour qu' avec le psalmiste,
Je puisse dire en toute humilité :
" Eternel est Ton amour...."
Afin que mon âme Te loue...
Et j' exalterais la sagesse de Ton Nom,
Et je méditerais chaque invocation
Pour qu' elle s' élève vers Toi,
Comme l' encens du soir...
A l' ombre des chênes,
Sur la place du village,
Pour boire à la source d' eau vive...
Cette eau vivifiante et purifiante
Cette eau qui m' abreuvera d' Amour pur...
Déo gratias !!!
N' est-ce pas, petit frère ???
Marie-do
----------------
En Jésus tout amour
« Au bord de la fontaine »
Je me souviens d’ un temps
Je me souviens d’ un temps
où l’ on allait chercher l’ eau
à la fontaine du village.
Le gris perle des seaux galvanisés se mélangeait
Le gris perle des seaux galvanisés se mélangeait
aux couleurs des brocs émaillés.
Chacun économisait l’ eau, car il fallait monter l’ étage.
L’ eau était considérée comme précieuse.
Personne ne la gaspillait !
Chacun se lavait dans l’ unique cuvette.
Puis, y lavait son petit linge,
Puis lavait le plancher.
Ce qui restait d’ eau se versait sur les plantes du jardin.
Ce qui restait d’ eau s’en retournait à la terre.
Chacun avait la peau brillante et nette.
Pas de déodorants, seulement le gros savon de Marseille
Chacun économisait l’ eau, car il fallait monter l’ étage.
L’ eau était considérée comme précieuse.
Personne ne la gaspillait !
Chacun se lavait dans l’ unique cuvette.
Puis, y lavait son petit linge,
Puis lavait le plancher.
Ce qui restait d’ eau se versait sur les plantes du jardin.
Ce qui restait d’ eau s’en retournait à la terre.
Chacun avait la peau brillante et nette.
Pas de déodorants, seulement le gros savon de Marseille
aujourd’ hui contrefait !
La maîtresse inspectait les mains avant la classe.
Regardait dans la tête.
Inspectait les chaussures,
Puis, si tout était OK,
La maîtresse inspectait les mains avant la classe.
Regardait dans la tête.
Inspectait les chaussures,
Puis, si tout était OK,
les enfants prenaient place en silence
L’ eau de la vaisselle diluait la pâtée du cochon.
Rien ne se gaspillait.
La vaisselle était propre ;
La toile rugueuse du torchon lui donnait grand éclat.
Les femmes se retrouvaient au lavoir
L’ eau de la vaisselle diluait la pâtée du cochon.
Rien ne se gaspillait.
La vaisselle était propre ;
La toile rugueuse du torchon lui donnait grand éclat.
Les femmes se retrouvaient au lavoir
de la fontaine pour y faire la lessive.
Un grand bassin commun où se tapait le linge !
Un plus petit bassin où se rinçait le linge.
L’eau y courait limpide emportée par le flux.
Agressant sans pitié les pauvres mains gercées.
Puis, le linge s’ installait dans le panier d’ osier.
Direction le grenier, où il prenait l’ odeur du foin.
Ou bien dans le jardin, où il s’ imprégnait des senteurs du vent.
Je me souviens d’ un temps où la file s’allongeait
Un grand bassin commun où se tapait le linge !
Un plus petit bassin où se rinçait le linge.
L’eau y courait limpide emportée par le flux.
Agressant sans pitié les pauvres mains gercées.
Puis, le linge s’ installait dans le panier d’ osier.
Direction le grenier, où il prenait l’ odeur du foin.
Ou bien dans le jardin, où il s’ imprégnait des senteurs du vent.
Je me souviens d’ un temps où la file s’allongeait
le dimanche pour la messe,
Elle gravissait la côte indifférente au vent et à la pluie.
À 16 h c’était « vêpres » et tout le monde repartait.
L’ hiver, chacun tenait sa brique chaude, qu’ un journal préservait.
Les pieds s’ y réchauffaient, mais la messe était longue.
Alors, les pieds devenaient tièdes,
Elle gravissait la côte indifférente au vent et à la pluie.
À 16 h c’était « vêpres » et tout le monde repartait.
L’ hiver, chacun tenait sa brique chaude, qu’ un journal préservait.
Les pieds s’ y réchauffaient, mais la messe était longue.
Alors, les pieds devenaient tièdes,
et de plus en plus en plus froids.
Je me souviens du jour où je suis revenu....
Les décennies avaient trop vite passé.
La fontaine était vide ;
L’eau y était tarie....
Des géraniums emplissaient l’ abreuvoir.
Les bassins étaient vides envahis par la mousse.
La vie n’ y était plus !
Je regardai l’ église !
Fermée et vide !
Plus de curé, pour aller puiser l’ eau de l’ église
Je me souviens du jour où je suis revenu....
Les décennies avaient trop vite passé.
La fontaine était vide ;
L’eau y était tarie....
Des géraniums emplissaient l’ abreuvoir.
Les bassins étaient vides envahis par la mousse.
La vie n’ y était plus !
Je regardai l’ église !
Fermée et vide !
Plus de curé, pour aller puiser l’ eau de l’ église
dans la fontaine...
D’ailleurs elle est tarie.
Plus de fidèles pour grimper la côte.
Et comme on n’ y pouvait stationner,
D’ailleurs elle est tarie.
Plus de fidèles pour grimper la côte.
Et comme on n’ y pouvait stationner,
alors, ils ne seraient pas venus.
Trop difficile !
Le monde a ses attraits.
Alors, chacun sert le monde.
Pourtant, Jésus envoie le monde à la moisson du ciel.
Le village a grandi sous la poussée urbaine,
Il a beaucoup trop d’ eau, alors, il la gaspille…
Que lui importe une fontaine tarie ou une église fermée.
Il a bien trop à faire pour s’arrêter au puits de Samarie.
Pour entendre Jésus lui dire ce qu’ Il a fait !
Alors, le Christ se retrouve tout seul.
Il l’ était sur la croix !
Il l’ est dans les âmes fermées repues d’ une nourriture
Trop difficile !
Le monde a ses attraits.
Alors, chacun sert le monde.
Pourtant, Jésus envoie le monde à la moisson du ciel.
Le village a grandi sous la poussée urbaine,
Il a beaucoup trop d’ eau, alors, il la gaspille…
Que lui importe une fontaine tarie ou une église fermée.
Il a bien trop à faire pour s’arrêter au puits de Samarie.
Pour entendre Jésus lui dire ce qu’ Il a fait !
Alors, le Christ se retrouve tout seul.
Il l’ était sur la croix !
Il l’ est dans les âmes fermées repues d’ une nourriture
qui ne les sauvera pas.
Jésus nous envoie moissonner...
Nous demande de prier le Maître d’ y envoyer des ouvriers,
Alors, la Parole de Dieu anime l’ oraison silencieuse
L’ âme l’ a entendue !
Elle vient à la rencontre de son doux Bien Aimé
L’ eau de la cruche est versée à Jésus
Il en baptise le monde :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé écoutez-Le »
Jésus nous envoie moissonner...
Nous demande de prier le Maître d’ y envoyer des ouvriers,
Alors, la Parole de Dieu anime l’ oraison silencieuse
L’ âme l’ a entendue !
Elle vient à la rencontre de son doux Bien Aimé
L’ eau de la cruche est versée à Jésus
Il en baptise le monde :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé écoutez-Le »
Daniel en Jésus Eucharistie