<< Votre vie est cachée dans le Christ ...>>
Bonjour, petit frère,
Je longerai la rivière, Jésus,
Pour aller à Ta rencontre,
Je longerai la rivière, Jésus,
Pour vivre le baptême près de Toi,
Je longerai la rivière,
Et mon coeur, battant à l' unisson de Ton coeur,
S' immergera dans le ciel ouvert sur la voix du Père...
Montre-moi Ta beauté,
O Visage bien-aimé,
Reflète Ton âme en mon âme...
Je gravirai le Mont des Béatitudes, Jésus,
Marche après marche, sentier après sentier,
Pour que mes pas demeurent en tes pas,
O doux Fils du Père,
Tu me bouleverses d'amour,
O Délice de mon coeur,
A Toi, je lie mon coeur et mon âme,
Tu fortifies mon esprit tout entier,
Rien ne le sépare de Toi...
O Sagesse d' amour,
Romps le Pain de ton Ciel en mon âme...
Je dessinerai sur le sable, Jésus,
Pour te dire combien je T' aime,
Je graverai ton Nom sur mon coeur,
Pour prononcer silencieusement ton nom,
O douceur des douceurs,
Mon coeur T' appelle,
Je frissonne de bonheur lorsque Tu te présentes,
Mon coeur s'émeut du moindre baiser de Toi.
Tu éclaires ma pauvre vie de Ta Vérité...
Je suis près de Toi, cachée en ton coeur...
Je rejoindrai le Jardin de la Résurrection, Jésus
Pour attendre dans la clarté du matin,
Ta Présence...
Toi, le Verbe Incarné, souffle d' amour et de vie,
Je célébrerai la Sainteté de ton Coeur,
Et mes mains accompagneront la louange...
Toi, l' Epoux de mon âme,
J' aime ta Solitude se créant mienne,
Avec Toi, mon Adoré Seigneur,
Je demeure au coeur de Ta joie
Pour que Ton amour comble le plus petit !!!
Pour que Ton amour comble le plus petit !!!
Déo Gratias !!!
N' est-ce pas, petit frère ???
Marie-do
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En Jésus tout amour
« Je longerai la rivière, Jésus... »
En écoutant le bruit de l’ eau.
Le flot y glisse langoureusement,
Même si le courant est vif,
Le doux clapotis vient apaiser mon âme.
Alors, elle murmure doucement.
Ses lèvres ne bougent pas ou bien alors très peu.
Si peu que le monde ne peut en saisir les mots,
Qui reviennent à Dieu comme l’ eau s’ en va au val.
L’ eau retourne à la source.
L’ amour retourne à l’ Amour.
Alors le monde essaie de comprendre.
D’ où lui vient cet émoi qui l’ interpelle un peu ?
Tantôt, le courant est très vif,
Tantôt, il est doux tel un chant d’ amour,
Qui rejoint sagement le souffle de l’ Esprit.
Et puis la question fuse :
« De quoi parliez-vous en chemin ? »
Jésus le sait qui accueille la foi.
Mais le monde s’ interroge.
Il n’ a pas l’ habitude de vivre pleinement,
La grâce du pardon qui se donne sur la croix
C’ est elle qui fait jubiler d’ allégresse,
Une toute petite âme éperdue de bonheur.
Que le monde a raison de s’ inquiéter un peu.
C’ est qu’ il n’ a pas appris à écouter une âme,
Qui chante avec l’ Esprit le doux chant de l’ Agneau.
Il a bien d’ autres tâches et rendez-vous urgents.
Conférences et leçons qui étouffent le courant de l’ onde,
De la petite rivière qui aime tant chanter le Créateur.
Parfois le monde s’ arrête sur la rive du fleuve,
En suivant du regard l’ eau partant vers le large.
Elle ne se sauve pas !
Elle ne se cache pas !
Elle obéit à Dieu !
Elle reste telle qu’ Il l’ a créée,
Même si parfois l’ homme détourne son chemin.
Mais quoi que fasse l’ être,
L’ eau n’ arrêtera jamais de caresser les rives,
Là où Jésus accoste et d’ où Il part aussi,
Pour apporter aux pauvres la bonne nouvelle de Dieu.
Et le monde se pose afin de deviner.
Ce qui rend amoureuse une si petite âme.
Ses lèvres se caressent chaque fois que la louange,
S’ évade de leur cœur pour rejoindre l’ Esprit.
Rien ne peut arrêter l’ amour qui progresse,
Vers le doux Père des cieux que l’ amour rejoint,
Pour dire au monde lorsqu’ il daigne s’ arrêter :
« Voyez de quel amour nous sommes aimés »
Et tous ceux qui ont soif viennent chercher de l’eau !
Gratuitement, laissant leur âme se remplir de l’ Esprit
Et le violent courant de l’ amour fou de Dieu,
Investit l’ âme d’ une force qui l’ amène vers le bief,
Là où à l’ embouchure de l’ amour éternel,
Viennent se rejoindre les âmes dans la joie du baptême.
Le baptême qui s’y donne oint le front de Jésus:
« Celui-ci est mon Fils Bien-aimé, écoutez-Le »
Nous demande le Père qui déverse l’ Esprit ,
Sur les âmes en partance pour le royaume de Dieu,
Celui qui est en nous car au milieu de nous.
« Je longerai la rivière, Jésus... »
Alors, me direz-vous, où trouver la rivière ?
Lorsque l’ on vit aux confins du désert,
Là où le sable prend la place de l’ eau.
Lorsque le lac gelé se recouvre de glace,
Qui cache le courant pourtant vif dans le fond.
Chaque âme peut se reposer sur les berges,
De la confiance en Dieu quand il faut traverser,
Pour porter la Parole à tous ceux qui attendent.
Il faut savoir oser braver la rivière bien trop haute.
Ou bien alors en crue qui empêche tout mouvement.
Mais la foi, dans une âme, n’ a peur de personne,
Puisque Dieu est en elle !
Tel Moïse !
Tel Josué !
Maintenant que Jésus vit pour elle,
Afin qu’ elle n’ ait jamais peur de franchir la rivière,
Dans la foi du baptême qui se donne à la Croix.
PS :
Véronique :
Bienvenue dans la famille des joyeux chrétiens !
Bonne Fête, Romain !
Daniel en Jésus Eucharistie
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