<< .... Car le Christ est ma vie...!!! >>
Bonjour, petit frère,
En venant vers Toi, ô mon Père,
Tu te donnes en Pauvre,
Pour que mon âme appauvrie de ce monde,
S' embrase de Toi !!!
Tu incendies mon âme,
Lorsque je me crée pauvre de Ta vie,
Tu m'enseignes plus encore, m' appelant " ta fille ",
Pour que je Te nomme " Mon Père..."
O doux Père si chéri de mon coeur,
Tu t' inscris dans mon amour, Toi que j' adore,
O mon Tout, ô mon Seul, ô mon Adoré,
Près de toi, je suis heureuse...
En Toi, je vis avec Toi et pour Toi.
Tu m' as créée, ô source inépuisable de Vie,
Que T' offrirais-je si ce n' est mon âme,
O douce Sainteté inexprimable !!!!
En venant vers Toi, ô mon Père,
Tu accueilles la fragilité de mon coeur,
Pour le fortifier en la grâce de Ta croix.
Par Toi, l' Amour effectue les premiers pas,
Au coeur de l'enfant te disant : " Je T'aime..."
Et pour que l'âme participe au festin,
Tu la revêts d' un habit de fête...
Tu déploies tes trésors,
Amour et vie s' enlacent,
Amour et vérité se rencontrent,
Amour et paix se croisent,
En l' âme qui accourt vers Toi.
Sur la montagne de ton coeur,
Tu enseignes en doux Maître,
Et le disciple écoute cette voix lui parlant d' amour...
O douce Sainteté inexprimable !!!!
En venant vers Toi, ô mon Père,
Mon coeur chante un poème d'amour,
Cantique que me laisse le doux Esprit,
Psaume éclatant de Majesté pour Te louer,
Tu déposes un grain de blé dans le sillon de mon âme,
Et par Ta grâce, si Tu le désires,
Il lèvera et germera,
Pour acclamer ton Saint Nom.
L'Amour est une grâce pour célébrer le Ciel,
Alliance scellée du Pain et du Vin,
Corps livré pour notre Pâque,
Sang versé pour notre salut,
Tu me dévoiles ton beau Visage,
Et en Trinité, Tu me devances,
Et veillant sur mon repos, Tu m' aimes
O douce Sainteté inexprimable !!!!
En venant vers Toi, ô mon Père,
Toi qui n' avais d' autre maison
Que les pauvres mains du mendiant,
Tu livres le passage à l'amour
Et la Croix, au Golgotha, illumine la Miséricorde,
O Toi, doux Crucifié,
O doux Blessé par Amour,
Au creux de Ton humilité,
Je puise à la source vive de Ta lumière,
Tu appelles au secret de la chambre de l'âme,
Et seul, Ton Père, nous ouvre la Voie Royale...
Tu attends dans le silence, en cherchant le coeur
Pour l'exalter à la vie de Ta Vie,
Tu nous ouvres Ta maison,
Toi qui es Promesse
O douce Sainteté inexprimable !!!!
Déo Gratias !!!!
N' est-ce pas, petit frère ???
Marie-do
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En Jésus tout amour
« En venant vers Toi , ô mon Père...»
Je m’ étais abrité à l’ ombre du grand chêne.
L’ heure était chaude comme l’ est ton amour.
Brûlant de la Promesse qui soudain s’ arrêta.
Dieu était en chemin qui s’ assied près de l’ âme.
« En venant vers Toi, ô mon Père...»
Je ne m’ attendais pas à ta visite, Seigneur.
Comment peux-tu t’ arrêter chez un être aussi vil ?
Le péché le recouvre et il vit en son âge.
Il oublie bien souvent que rien n’ est impossible.
Que Dieu peut tout sans même qu’ on lui demande.
Qu’ Il agit à son heure pour le bien de son peuple.
Dieu est toujours à l’œuvre qui aime ses enfants.
« En venant vers Toi, ô mon Père...»
Je me suis éveillé de ma torpeur humaine.
C’ est que je ne voyais que les biens d’ ici-bas.
Donner vie à mon âge cela ne se fait pas !
Mais Dieu qui t’ aime plus que tout fait continuer l’ amour.
Dans la vie de tous ceux qui regardent le Fils.
Et qui renaissent en Lui de la Vie de la croix.
Dieu a besoin des âmes qui perpétuent la vie.
« En venant vers Toi, ô mon Père...»
Je me suis arrêté dans une étable froide.
Point de riches matériaux ni d’ ornements clinquants.
Quelques pierres et du bois la tenaient bien solide.
C’ est qu’ elle devait garder le Fils du Divin Père.
Juste ce qu’ il faut pour accueillir la vie.
Rien de ce superflu qui fait tourner les êtres.
Leur donne l’ impression d’ éternelles possessions.
Dieu n’ a pas besoin de tout cela pour faire vivre la Vie.
« En venant vers Toi, ô mon Père...»
J’ ai entendu alors un chuintement de varlope.
Deux mains habiles et fermes qui assemblaient le bois.
Le père à ses côtés lui apprenait l’ouvrage.
Le Fils de Dieu enseigné par ce monde ?
Quelle grande humilité !
Le père et le Fils prenaient garde aux outils.
C’ était leur seule richesse qui procurait leur pain.
Ils les prêtaient peut-être mais jamais les donnaient.
Qu’en auraient fait les pauvres qui attendaient la Vie ?
Dieu veille sur les vies qui donnent la Vie aux autres.
« En venant vers Toi, ô mon Père...»
J’ ai regardé la croix et le Fils bien aimé.
Le péché s’ y montrait sous ses traits le plus vils.
Il était terrassé descendu aux abîmes.
La Vie fleurissait sur le bois.
La Vie renaissait près de la pierre roulée.
Pauvreté de l’ étable !
Pauvreté de la croix !
Pauvreté de la pierre !
Dieu donne son abondante Vie aux pauvres
« En venant vers Toi, ô mon Père...»
Je me suis arrêté dans un lieu de prière.
Tous les marchands chassés, il ne restait qu’ une âme.
Elle regardait, surprise, le tabernacle ouvert.
Il était de bois simple fabriqué par le Fils.
Son corps n’ est recouvert que de l’ or de la croix.
Celui que le Père conçut.
Celui qui, pour l’ ici, n’ a aucune valeur.
On ne peut pas évaluer ce que l’ on ne voit pas.
Dieu n’ a pas les valeurs de ce monde d’ ici.
« En venant vers Toi, ô mon Père...»
Alors, mon âme s’ est assise à l’ombre de la croix.
Jésus me regardait au divin sanctuaire.
Je contemplais la Vie, simplicité extrême.
Le Fils veillant sur la richesse du Père.
La pauvreté du Christ s’ expose au tabernacle.
Il est dénudé !
Le Corps divin est dépouillé !
Qui donc volerait une telle pauvreté ?
Alors, pourquoi donc fermer les tabernacles ?
Ceux des lieux de prière mais surtout ceux des âmes !!
Le bois rustique n’i ntéresse pas le monde.
L’ Esprit vivant en l’ âme l’ immerge dans la coupe.
Le pain de Vie regarde alors le monde.
Le monde adore Celui qui s’ expose et se montre.
« Qu’ êtes-vous donc allés contempler au désert ? »
Qui regardez-vous donc en ces lieux ?
Nous contemplons Jésus dans le pain adoré.
Le corps mystique du sauveur du monde.
Il est posé sur une simple planche.
La croix était de bois, le lieu de son repos est une cellule
de bois.
Le bois a rencontré le bois !
Le bois s’ est donc uni au bois.
La pierre est roulée sur la Vie.
Elle descend de la croix pour rejoindre le jardin.
Là où Jésus dit à l’ âme d’ aller dire à ce monde :
L’ âme en transit, rejoint alors le ciel,
dans la miséricorde du Père.
PS :
Dominique-Henri
Bienvenue dans la famille des joyeux chrétiens
Daniel en Jésus Eucharistie