...En Jésus, Ame de mon âme...
Bonjour, petit frère
En nos mains, Tabernacle vivant,
S' ouvre une lumière infinie
Sur la paume de nos mains,
Le sol s' arrose soudain d' une ondée céleste,
Seul, l' Esprit nous rend dignes de l' approcher.
En nos mains, Tabernacle ouvert
Sur la terre des hommes,
Les ouvrirons-nous sur le ciel de l' âme,
Du pauvre, mendiant un peu de joie ???
Le laisserons-nous vivre sa faim
Sans que nous lui offrions
Ce morceau du Pain de l' Amour ???
Pourquoi ne pas le rasassier
De cette Vie d' Amour
qui lui dit Jésus tout entier???
A-t-il tant démérité
Pour que nous fermions nos mains
Sur sa solitude ???
En nos mains, Tabernacle vivant,
S' offre le grain de blé,
S' instillant en un filet d' or
Sur la paume de nos mains
Que j' aime alors cet instant fugace
Où Jésus caresse le creux
De ma paume si fragile...
Saurons-nous les ouvrir
A la volonté du Pére,
Ou attendrons-nous que d'autres accomplissent
La tâche qui nous incombe ???
Tu prends le temps de nous dire
" Je t'aime.."
Tu nous parles en cet instant,
Lorsqu'en nous, tu te fonds
Dans la Vérité pure de l'Evangile
O Toi, la douceur de mon âme,
" Je te donne mon Corps,
Je te donne mon Sang...
Je te donne mon Esprit.."
Bonheur ineffable d' être ainsi aimé,
Et d' aimer si simplement...
En nos mains, Tabernacle vivant,
S' offre Ta suprême Présence
Tu nous enseignes la Perfection,
Tu nous délivres et Tu nous sauves,
Ton regard se croise en notre âme,
Rien ni personne ne dérange
L' attente dans laquelle se plonge l' âme.
Ta rencontre se fait discrète,
Orage, tornade ou murmure,
Sagesse ou tendresse...
Tout se construit
En ce moment solitaire
Tu ouvres la porte céleste
De l'allée de ton royaume,
Tu engranges le blé semé,
En nos champs terrestres,
Et ces moissons de l'Amour
Se pétrissent en Pain de l'âme,
Les ceps ainsi vendangés,
S'offrent en grappes d'espérance,
Sur les coteaux des Cieux,
Et se versent en Vin de ...
Sur l'Autel de l'Amour,
Où se divinise le Banquet Nuptial,
Tu convies aux noces, sans exception
Tous les amoureux fidéles de la Trinité
En nos mains, Tabernacle ouvert
Sur l'au-delà,
Ouvrirons-nous nos mains
A la solitude Infinie du Père ???
N' est-ce pas, petit frère ???
Marie-do